Vœux 2020 (Marc Dugois)

[Note de l’administrateur de ce blog : quand d’autres le font mieux que vous, mieux vaut les laisser parler. La monnaie, et sa création à partir de rien mais selon le bon-vouloir de quelques-uns seulement, voilà en effet le sujet central, duquel découlent la quasi-totalité de nos problèmes.]


En ce début de la dernière année de cette décennie, je forme le vœu que nous retrouvions l’harmonie entre l’individuel et le collectif. Oui, même si cela fait ricaner les imbéciles, c’était mieux avant, quand cette harmonie existait. Surtout ce sera mieux après, lorsque nous l’aurons retrouvée.

Deux éléments nous ont fait perdre cette harmonie : la survalorisation de l’individu et le fantasme de l’énergie gratuite. Les deux se confortent l’un l’autre et nous aveuglent.

La philosophe Simone Weil qui devrait être au Panthéon, nous a pourtant rappelé qu’un droit n’est qu’une reconnaissance par les autres de leur obligation alors qu’une obligation est une nécessité vitale. Robinson Crusoé, tout seul sur son île n’avait aucun droit mais il avait des obligations. Nos droits n’existent que par la réalité du collectif auquel nous appartenons. Et c’est cette réalité qui n’est plus vécue et qui est fantasmée.

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Les fondamentaux interdits (Marc Dugois)

[Note de l’administrateur de ce blog : je ne suis pas nécessairement entièrement d’accord avec l’auteur sur les exemples qu’il prend – la “religion” du changement climatique par exemple, dont je condamne comme lui l’alarmisme dogmatique, mérite tout de même quelques nuances – mais j’apprécie grandement la clarté et la concision de ses formulations, qualités rares à une époque de verbiage aussi abscons qu’incontinent. Et on pourrait ajouter que ces fondamentaux interdits vont de pair avec des interdits fondamentaux.]


Nous vivons en France en 2019 une époque extraordinaire où l’élite autoproclamée, socialiste ou libérale, s’effondre après avoir mené de concert le pays au désastre. Elle réagit pour survivre en générant de nouvelles religions émergeant toutes par leur pire côté dogmatique obligatoire.

La religion de l’Europe, antichambre du mondialisme, qui doit être puissante face à tous les autres continents. Cette religion ne se fonde que sur l’instinct grégaire qui pousse à se sentir fort quand on se voit entouré de gens qui ont aussi peur que soi.

La religion climatique qui, n’arrivant pas à faire le moindre lien entre l’activité humaine et les causes des déplacements des anticyclones, seuls responsables intermédiaires de l’évolution du climat, se réduit à agonir d’injures ceux qui tentent de réfléchir et qui deviennent coupables de négationnisme, mot magique qui exclut de la liberté d’expression tant vantée, toute interrogation sur un dogme prédéfini quel qu’en soit le domaine.

La religion transhumaine qui, avec l’intelligence artificielle, va tout résoudre sans s’interroger sur l’origine de l’argent qui lui est indispensable tellement elle en consomme.

La religion des ondes mortelles que de méchants pervers utiliseraient pour dépeupler la Terre et qui pousse à se méfier de tout, même de son ombre, de son téléphone et de son micro-ondes.

La religion du savoir qui prétend que connaissance entraîne reconnaissance, ce qui est rarement vrai car la reconnaissance est liée à une utilité reconnue que le savoir apporte de moins en moins, n’étant plus qu’un hobby chronophage.

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