L’origine artificielle du SARS-CoV-2 est passée en peu de temps du statut de “théorie complotiste fumeuse”, parfois niée en dépit du bon sens par des directeurs de recherche affirmant – alors qu’ils sont payés entre autres pour des travaux de ce type – que personne ne sait faire ce genre de choses en laboratoire, au statut de piste éventuelle reconnue du bout des lèvres par des media de grand chemin, qui de toute façon ne pourront rien contre l’avalanche de preuves.
Celles-ci sont de deux natures : scientifique, comme l’avait dès le début exposé le Pr Montagnier et d’autres grands chercheurs, ce qui les rend difficiles à comprendre pour le commun des mortels, et administrative, via des documents attestant de programmes de recherche, financements et accords divers correspondant point par point aux caractéristiques infectieuses du SARS-CoV-2. Ces dernières sont naturellement plus accessibles, et c’est aujourd’hui le journal The Intercept qui publie le résultat d’une requête introduite dans le cadre du Freedom of Information Act – une loi sur la liberté de l’information également très utilisée par les chercheurs de vérité sur le 11-Septembre – qui montre à quel point les USA et la Chine sont co-responsables de recherches à haut risque à Wuhan, arrêtées par l’administration Trump mais qui furent toujours poussées par le Dr Fauci et le Dr Daszak de l’association EcoHealth Alliance.
Je vous propose ci-dessous la traduction de cet article.
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Plus de 900 pages de documents relatifs à la recherche sur le coronavirus financée par les États-Unis en Chine ont été publiées à la suite d’une action en justice intentée par The Intercept en vertu de la loi sur la liberté d’information.
Des documents récemment publiés fournissent des détails sur les recherches financées par les États-Unis sur plusieurs types de coronavirus à l’Institut de virologie de Wuhan en Chine. The Intercept a obtenu plus de neuf cents pages de documents détaillant le travail de l’EcoHealth Alliance, une organisation de santé basée aux États-Unis qui a utilisé des fonds fédéraux pour financer la recherche sur les coronavirus des chauves-souris dans le laboratoire chinois. Ces documents comprennent deux propositions de subventions inédites financées par le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), ainsi que des mises à jour de projets relatifs aux recherches de l’EcoHealth Alliance, qui ont fait l’objet d’un examen minutieux dans un contexte d’intérêt accru pour les origines de la pandémie.
Les documents ont été publiés dans le cadre d’une action en justice intentée en vertu de la loi sur la liberté d’information par The Intercept contre les National Institutes of Health. The Intercept met l’intégralité des documents à la disposition du public.
“Il s’agit d’une feuille de route pour de la recherche à haut risque qui aurait pu conduire à la pandémie actuelle“, a déclaré Gary Ruskin, directeur exécutif de U.S. Right To Know, un groupe qui a enquêté sur les origines du Covid-19.
L’une des subventions, intitulée “Understanding the Risk of Bat Coronavirus Emergence” (Comprendre le risque d’émergence du coronavirus des chauves-souris), décrit un effort ambitieux mené par le président d’EcoHealth Alliance, Peter Daszak, pour dépister de nouveaux coronavirus dans des milliers d’échantillons de chauves-souris. La recherche a également impliqué le dépistage des personnes qui travaillent avec des animaux vivants. Les documents contiennent plusieurs détails essentiels sur les recherches menées à Wuhan, notamment le fait que les principaux travaux expérimentaux sur des souris humanisées [c’est-à-dire susceptibles de répondre à des agents infectieux touchant les humains, NdT] ont été réalisés dans un laboratoire de niveau de biosécurité 3 du Centre d’expérimentation animale de l’université de Wuhan, et non à l’Institut de virologie de Wuhan, comme on le supposait auparavant [qui est de niveau 4, donc davantage sécurisé, NdT]. Les documents soulèvent des questions supplémentaires sur la théorie selon laquelle la pandémie pourrait avoir commencé par un accident de laboratoire, une idée que M. Daszak a qualifiée d’ “odieuse” [“heinous”, NdT].
La subvention pour le coronavirus de chauve-souris a permis à l’EcoHealth Alliance de disposer d’un total de 3,1 millions de dollars, dont 599 000 dollars que l’Institut de virologie de Wuhan a utilisé en partie pour identifier et modifier les coronavirus de chauve-souris susceptibles d’infecter l’homme. Même avant la pandémie, de nombreux scientifiques s’inquiétaient des dangers potentiels associés à de telles expériences. La proposition de subvention reconnaît certains de ces dangers : “Le travail sur le terrain comporte le risque le plus élevé d’exposition au SRAS ou à d’autres coronavirus, tout en travaillant dans des grottes où la densité des chauves-souris est élevée et où de la poussière fécale peut être inhalée.”
Alina Chan, biologiste moléculaire au Broad Institute, a déclaré que les documents montrent que l’EcoHealth Alliance a des raisons de prendre au sérieux la théorie de la fuite du laboratoire. “Dans cette proposition, ils soulignent en fait qu’ils savent à quel point ce travail est risqué. Ils ne cessent de parler de personnes susceptibles d’être mordues – et ils ont conservé des dossiers de toutes les personnes qui ont été mordues”, a déclaré Mme Chan. “Est-ce que EcoHealth a ces dossiers ? Et si non, comment peuvent-ils exclure un accident lié à la recherche ?”
Selon Richard Ebright, biologiste moléculaire à l’université Rutgers, les documents contiennent des informations essentielles sur les recherches menées à Wuhan, notamment sur la création de nouveaux virus. “Les virus qu’ils ont construits ont été testés pour leur capacité à infecter des souris qui avaient été modifiées pour afficher des récepteurs de type humain sur leurs cellules“, a écrit M. Ebright à The Intercept après avoir examiné les documents. M. Ebright a également déclaré que les documents montrent clairement que deux types différents de nouveaux coronavirus étaient capables d’infecter des souris humanisées. “Pendant qu’ils travaillaient sur le coronavirus lié au SRAS, ils menaient en parallèle un projet sur le coronavirus lié au MERS“, a déclaré Ebright, en référence au virus qui cause le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS).
Interrogé sur les documents relatifs aux subventions, Robert Kessler, responsable de la communication à EcoHealth Alliance, a déclaré : “Nous avons demandé des subventions pour mener des recherches. Les agences concernées ont estimé qu’il s’agissait d’une recherche importante, et l’ont donc financée. Je ne sais donc pas s’il y a beaucoup de choses à dire”.
La subvention a été initialement accordée pour une période de cinq ans – de 2014 à 2019. Le financement a été renouvelé en 2019 mais suspendu par l’administration Trump en avril 2020.
Le plus proche parent du SRAS-CoV-2, qui cause le Covid-19, est un virus que l’on trouve chez les chauves-souris, ce qui fait de ces animaux un point central des efforts visant à comprendre les origines de la pandémie. La manière exacte dont le virus est passé à l’homme fait l’objet d’un débat animé. De nombreux scientifiques pensent qu’il s’agit d’une contagion naturelle, c’est-à-dire que le virus est passé à l’homme dans un environnement tel qu’un marché ou une zone rurale où les humains et les animaux sont en contact étroit. Les experts en biosécurité et les détectives sur Internet qui soupçonnent un laboratoire d’origine ont, quant à eux, passé plus d’un an à éplucher les informations accessibles au public et les publications scientifiques obscures à la recherche de réponses. Ces derniers mois, d’éminents scientifiques ont également appelé à une enquête plus approfondie sur les origines de la pandémie, tout comme le président Joe Biden, qui a ordonné en mai à la communauté du renseignement d’étudier la question. Le 27 août, Joe Biden a annoncé que l’enquête des services de renseignement n’était pas concluante.
Joe Biden a blâmé la Chine pour ne pas avoir publié des données essentielles, mais le gouvernement américain a également été lent à publier des informations. The Intercept a demandé les documents initialement en septembre 2020.
“J’aurais aimé que ce document soit publié au début de 2020”, a déclaré Alina Chan, qui a appelé à une enquête sur la théorie de l’origine des fuites de laboratoire. “Cela aurait changé massivement les choses, juste pour avoir toutes les informations en un seul endroit, immédiatement transparentes, dans un document crédible qui a été soumis par EcoHealth Alliance.“
La deuxième subvention, intitulée “Understanding Risk of Zoonotic Virus Emergence in Emergent Infectious Disease Hotpots of Southeast Asia” (Comprendre le risque d’émergence de virus zoonotiques dans les points chauds des maladies infectieuses émergentes en Asie du Sud-Est), a été accordée en août 2020 et s’étend jusqu’en 2025. La proposition, rédigée en 2019, semble souvent prémonitoire, se concentrant sur l’intensification et le déploiement des ressources en Asie en cas d’épidémie d’une “maladie infectieuse émergente”, ou MIE, et se référant à l’Asie comme “ce plus chaud des points chauds de MIE.”
——–— Fin de la traduction —–——
– Quelle est la différence entre une théorie complotiste et la réalité ?
– Six mois à un an.
Accident de laboratoire ou guerre bactériologique contre les peuples ?
Cette question est elle une hypothèse parano complotiste ou question légitime?
Je doute que nous puissions répondre à cette question d’ici 6 mois à un an… à moins que…
En attendant de pouvoir répondre avec certitude il appartient à chacun de se forger une conviction .
Toute question est légitime, même si certains voudraient laver nos cerveaux à tel point qu’ils en deviennent stériles et muets.
Trancher entre l’origine naturelle et l’origine artificielle du virus est assez simple, car il est question de données factuelles. Mais à moins de prendre l’auteur en flagrant délit au moment précis, camoufler en accident un rejet volontaire de virus n’a rien de difficile et c’est pourquoi il sera très compliqué de trancher entre la malveillance et la négligence… même si le bon sens dit que lorsqu’on investit dans des armes biologiques, c’est pour s’en servir un jour.
Quand on a fabriqué un virus, on l’essaye pour voir s’il marche. Quand les Yankee ont fabriqué la bombe A, ils l’ont essayée pour voir. Ils ont vu. Ils ont bâti leur stratégie guerre froide à partir de là. Qui, parmi les gens raisonnables et un peu entrainés à connaitre l’histoire, peut douter un seul instant du “complot” covid. Il y a eu le WTC, première chauve souris, le covid (je tiens au masculin car virus est masculin et je n’ai pas l’habitude de me laisser dicter l’orthographe par un cuistre), deuxième chauve souris. La 5G est la 3e, une panne d’internet mondiale ou localisée sera la 4e. La 5e? je donne ma langue au chat.
Si je peux me permettre, vous faites une confusion entre le virus (nom masculin) et la maladie (nom féminin). La Covid-19 est une maladie donc selon votre logique c’est le féminin qui est de rigueur… Cela dit pour une raison mystérieuse que peut-être les linguistes expliqueront il semble bien que c’est le masculin qui finira par s’imposer par l’usage. On dit bien le choléra, le paludisme… et la tuberculose ou la peste.
Parler d’origine Américano-chinoise n’est pas faire honneur à la France, qui pour le coup, peu se targuer d’avoir apporté la technologie et son savoir faire.
Pour une fois qu’au jeu mondialiste, la France tient le haut du pavé, il faut au moins lui rendre son honneur.
Dans ce crime contre l’humanité, nous sommes tête de série.
Vous avez sans doute compris qu’ayant seulement traduit un article, je n’ai pas voulu trop m’écarter de son contenu (qui ne parle pas de la France) même si je n’ai pas repris son titre initial (New Details Emerge About Coronavirus Research at Chinese Lab).
Mais vous avez aussi remarqué que j’ai choisi une illustration un peu taquine et qui complète l’article d’origine…