[Note de l’administrateur de ce blog : les lecteurs l’auront compris, en juillet-août c’est le service minimum ici. Reprenons doucement le rythme avec un peu d’arithmétique : lire, écrire, compter sont après tout les trois piliers d’une bonne instruction. Auxquels on peut rajouter le sens critique, qui s’appuie largement sur la perception des ordres de grandeur, illustrés ici de façon très pédagogique, histoire de bien faire comprendre comment une oligarchie prédatrice transnationale utilise la générosité et la solidarité populaires dans des buts totalement opposés à ceux qu’elle met en avant.
Car s’il existe des pauvres, voire des très pauvres, ce peut être pour deux raisons (éventuellement cumulables) : soit la mesure de la richesse n’est pas adaptée, et nous fait classer comme pauvres des gens qui n’ont simplement pas choisi un mode de vie basé sur l’abondance de biens matériels, mais peuvent être riches d’une façon qui nous échappe ; soit ces personnes sont réellement spoliées de leurs richesses (matières premières, énergie, culture…) par cette même oligarchie transnationale qui prétend leur venir en aide. Avec deux outils essentiels : la banque, via la dette (qui maintient en esclavage des pays entiers sous prétexte de les aider) et les media (qui justifient auprès des “riches” crédules toutes les manœuvres visant à conforter le pouvoir oligarchique : guerres, traités commerciaux de “libre-échange”, etc.).
Et que mes lecteurs se rassurent : des articles “maison” reviendront bientôt, sur des sujets divers. En préparation : des réflexions sur la vaste arnaque du bonus/malus “écologique”, quelques considérations sur les origines du pétrole, ou encore sur la production des images, du sténopé à l’hologramme.]
Le conférencier ci-dessus est Roy Beck, ancien journaliste et président-fondateur de NumbersUSA, une association promouvant une baisse de l’immigration aux USA. Bien qu’il ait été souvent présenté comme “xénophobe” ou “raciste” par les media mainstream (aux mains de l’oligarchie transnationale prédatrice…), il met en garde très explicitement contre toute hostilité envers les immigrants, qui sont des victimes, et désigne comme véritables responsables et coupables les décideurs mettant en œuvre des politiques d’immigration à grande échelle, nocives pour les pauvres, qu’ils soient migrants ou autochtones.
Des media qui savent très bien à la fois produire de la propagande pro-immigration massive (sous couvert d’antiracisme) et susciter la haine entre communautés ethniques, comme cette Américaine l’analyse de façon très lucide suite aux événements de Charlottesville. Les injonctions contradictoires produisant à la longue un chaos social très utile aux dominants pour contrôler les dominés : quand on crée un problème, il est assez facile d’y apporter une “solution” et d’apparaître ainsi comme le recours nécessaire et légitime. Du moins, tant qu’on n’est pas identifié comme l’auteur du problème…
si le bon sens dominait, nous n’en serions pas là.
Roy Beck ne prêche que des convaincus et son impact est donc très limité.
À nous de repousser les limites en remettant du bon sens dans les discussions avec nos proches !