Prélèvement sur les surfaces (photo BMPM)
[Note de l’administrateur de ce blog : lutter contre une épidémie ne se fait pas en confinant de façon autoritaire la totalité d’une population, personnes saines et contaminées ensemble – même le pire des crétins est capable de comprendre cela, et c’est la raison pour laquelle ce genre de mesures n’a jamais sauvé personne dans l’histoire de l’humanité – ni en l’obligeant à porter en permanence des masques dont les fabricants eux-mêmes précisent qu’ils ne protègent en rien des virus, mais en appliquant avec rigueur une méthode scientifique faite de collecte de données et de raisonnement.
Cette démarche, à l’exact opposé des affirmations péremptoires de médecins d’opérette ayant renié l’essence même de leur métier, donne des résultats tangibles car l’obéissance aux lois de la nature – et non à celles de l’idéologie, ou de l’argent – est toujours récompensée. Un exemple ici avec une unité spécialisée de marins-pompiers, qui nous rappellent entre autres que “la transmission par manu-portage est la priorité absolue en terme de prévention” : croire que vous êtes protégé en portant un masque dans le métro (ou le bus) alors que vous tenez à pleines mains une barre touchée par des milliers de personnes avant vous relève de la superstition la plus folle.
PS : en guise d’exercice , on pourra chercher ce qui ne va pas dans ce reportage de la télé italienne.]
publié le 14 octobre 2020
Comment contenir l’épidémie de Sars-CoV-2 grâce à une stratégie de prélèvement sur les eaux usées ? Retour d’expérience de l’unité COMETE du Bataillon des marins-pompiers de Marseille (BMPM) doté d’un laboratoire mobile performant pour la recherche des germes pathogènes biologiques dans l’environnement, de personnels capables d’agir sous menace biologique et d’un pôle médical spécialisé dans la lutte bactériologique et chimique (NRBC).
Entretien avec le directeur du projet COMETE, Alexandre Lacoste, chef de l’équipe opérationnelle spécialisée NRBCE du Bataillon de marins-pompiers de Marseille et d’Éric R., chef de groupe du projet COMETE par le Dr Jean-Michel Wendling, consultant scientifique et technique de notre journal.
Jean-Michel Wendling (JMW) – Alexandre LACOSTE (AL) : vous êtes directeur du projet COMETE. Comment travaille votre unité pour traquer la Covid-19 depuis plus de 6 mois ?
AL – L’unité COMETE a été constituée à l’initiative du visionnaire contre-amiral Patrick Augier. Notre unité, constituée au départ d’une douzaine de marins-pompiers de l’unité NRBC du BMPM s’est enrichie de compétences, de moyens matériels et de moyens humains complémentaires pour constituer une équipe de plus de 30 personnes à date. Cette unité d’élite est complètement dans son rôle qui est la protection des biens et des personnes. Les missions qui nous sont confiées actuellement à la demande de la Ville de Marseille est l’anticipation du risque collectif par des prélèvements des eaux usées, la prévention-action sur les cibles les plus fragiles, la levée de doute et la décontamination. A ce jour nous avons effectué plus de 8000 prélèvements de surfaces, d’air ou d’effluents. Notre base de données est énorme et nous souhaitons partager notre expérience avec d’autres métropoles.
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