La déclaration suivante a été rédigée à l’occasion d’une conférence commune de mon ami François Sebesi et moi-même, où nous tentions de remettre de façon pédagogique un peu de raison dans le discours dominant, aujourd’hui encore fortement obscurantiste, qui enveloppe les attentats terroristes du 11 septembre 2001.
Dix-huit ans déjà, et pourtant des institutions, qu’elles soient médiatiques ou même académiques, bien loin de prendre leurs responsabilités d’adultes. Sans doute est-ce là une preuve de plus de leur non-représentativité du monde réel, composé d’hommes et de femmes devant faire face tous les jours à des réalités concrètes au lieu de tirer leurs revenus d’un discours visant à les masquer.
Chers collègues,
Physiciens, ingénieurs,
Enseignants, chercheurs, ou les deux,
De France et d’ailleurs,
Nous avons le privilège de parler une langue universelle : la physique, émanation de la raison humaine, mais qui nous permet d’appréhender la Nature dans son ensemble. Une langue qui ne connaît aucune frontière, ni géographique, ni ethnique, ni religieuse ou culturelle.
Ce privilège entraîne un devoir : la cohérence et la rigueur d’un discours, qu’il soit tenu en langue vernaculaire dans le cadre feutré de colloques, ou vulgarisé comme aujourd’hui vers le grand public. L’erreur est certes tolérée, mais pas la tromperie délibérée. Errare humanum est… perseverare diabolicum.
Le 21 février 2017, l’Assemblée nationale a adopté la résolution n°926 intitulée « sur les sciences et le progrès dans la République » qui précise notamment :
« Considérant que la culture scientifique est le ferment indispensable pour des citoyens éclairés et responsables »
« [L’Assemblée nationale] souhaite rappeler que la science […] constitue […] un bien commun, […] en ouvrant les perspectives culturelles des citoyens à la recherche d’une meilleure compréhension du monde »
Mon camarade François Sebesi et moi-même souscrivons pleinement à ces remarques.