La décadence du technophile

AB_Interior_11_800La période de Noël est souvent l’occasion de recevoir des cadeaux plus ou moins réussis, traces éphémères de modes d’autant plus intenses qu’elles seront courtes. Ce n’est plus aujourd’hui qu’on peut émerveiller les enfants, comme jadis ma grand-mère le fut, avec une simple orange (qu’on laissait pourrir sur la commode car il n’était pas question de manger une telle merveille).

Noël ayant été progressivement vidé de sa substance religieuse par un travail de marketing de longue haleine (particulièrement, en France, depuis la pseudo-libération américaine), ce qui devait être un hymne au dépouillement et une invitation à l’émerveillement devant le miracle de la vie, même pour les non croyants, a progressivement glissé vers une orgie consumériste et une opération de promotion de la dernière PlayStation® ou du dernier iPhone®.

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