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de la Fédération de Russie sur les laboratoires biologiques ukrainiens financés par les USA (24 mars 2022)

Message du ministère de la défense
de la Fédération de Russie sur les laboratoires biologiques ukrainiens financés par les USA (24 mars 2022)

Le jeudi 24 mars, le ministère de la défense de la Fédération de Russie envoya sur sa chaîne Telegram anglophone un long message (en 2 parties : partie 1, partie 2) relatif aux découvertes récentes faites en territoire ukrainien par son armée sur les laboratoires biologiques financés par les États-Unis. Je retranscris ci-dessous les informations données en les traduisant simplement en français.

Où l’on reparle de Hunter Biden, mais aussi de Gilead (et de son affiliation au Pentagone), d’anthrax, de cobayes humains… les passages en gras le sont également dans le message d’origine.

Ce long message est accompagné de liens que je reproduis ci-dessous :

N. B. : l’ambassade de Russie en France vient également de publier un bulletin de presse qui reprend les grandes lignes de ce message.

——— Début de la traduction ———

Briefing du chef des troupes de protection nucléaire, biologique et chimique des forces armées de la Fédération de Russie.

▫️Le ministère russe de la Défense continue d’analyser les documents révélant les activités militaro-biologiques du Pentagone en Ukraine.

▫️Les documents reçus nous permettent de retracer le schéma d’interaction entre les agences gouvernementales américaines et les bio-objets ukrainiens. L’implication d’entités proches des dirigeants américains actuels, notamment le fonds d’investissement Rosemont Seneca dirigé par Hunter Biden, est notable dans le financement de ces activités. Le fonds dispose de ressources financières importantes, d’au moins 2,4 milliards de dollars. La fondation est étroitement liée aux principaux contractants du département militaire américain, notamment Metabiota, qui, avec Black et Veach, est un important fournisseur d’équipements pour les bio-laboratoires du Pentagone dans le monde entier.

▫️L’ampleur du programme est impressionnante. L’Agence américaine pour le développement international, la Fondation George Soros et le Centre de contrôle et de prévention des maladies sont directement impliqués, en plus du département militaire. La supervision scientifique est assurée par des organismes de recherche de premier plan, dont le laboratoire national de Los Alamos, qui développe des armes nucléaires dans le cadre du projet Manhattan.

▫️Toutes ces activités sont menées sous le contrôle total du Pentagone.

▫️Veuillez noter – le certificat d’enregistrement confirme que ce sont 30 laboratoires ukrainiens, situés à 14 endroits, qui étaient impliqués dans des activités militaro-biologiques à grande échelle en Ukraine.

▫️Le document a été signé par Viktor Polishchuk, secrétaire d’État adjoint du Cabinet des ministres ukrainien. La base juridique de sa signature était l’Accord de coopération visant à prévenir la diffusion de technologies, d’agents pathogènes et d’informations susceptibles d’être utilisés pour le développement d’armes biologiques.

▫️La carte d’enregistrement identifie le client des travaux, l’Agence américaine de réduction des menaces de défense [US Defense Threat Reduction Agency], ainsi qu’une liste de biobjets.

▫️Comme nous l’avons déjà signalé, le financement pour la seule période 2018-2020 était d’environ 32 millions de dollars. Le texte du document indique que les États-Unis, leur personnel et leurs contractants sont exemptés de l’obligation de payer des taxes ou d’autres frais similaires qui sont prélevés en Ukraine.

▫️Le ministère de la Défense a divulgué et résumé le flux de biomatériaux. Le financement des activités militaro-biologiques a permis aux États-Unis et à leurs alliés d’exporter au moins 16 000 essais biologiques hors d’Ukraine.

▫️Ainsi, dans le cadre du projet UP-8 à Lvov, Kharkov, Odessa et Kiev, des échantillons de sang ont été prélevés sur 4 000 militaires pour la recherche d’anticorps contre les Hantavirus et sur 400 pour la recherche d’anticorps contre le virus de la fièvre Congo-Crimée.

▫️Ce dépistage à grande échelle de l’immunité naturelle de la population a probablement été effectué afin de sélectionner les agents biologiques les plus dangereux pour la population d’une région donnée.

▫️L’examen des documents révèle que non seulement des échantillons de tissus et de sérum humains, mais aussi des agents pathogènes dangereux et leurs vecteurs ont été exportés. Ainsi, plus de 10 000 échantillons ont été envoyés au centre Lugar en Géorgie. Parmi les autres destinataires : des laboratoires de référence au Royaume-Uni, l’Institut Loeffler en Allemagne.

▫️Tout cela crée des risques de transfert à l’étranger d’informations génétiques sensibles, ainsi que des menaces pour la sécurité biologique non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour les régions où les échantillons ont été transférés.

▫️L’une des priorités des clients américains est le pathogène de l’anthrax, qui est très sensible et persistant dans l’environnement.

▫️La diapositive montre des documents du projet UP-2, dont l’une des tâches consistait à identifier les sites d’enfouissement d’animaux morts, en prélevant des échantillons de sol sur des sites d’enfouissement d’animaux atteints d’anthrax. L’intérêt des biologistes de l’armée américaine pour l’étude des insectes vecteurs dans les sites d’enterrement d’animaux n’est pas non plus fortuit. Apparemment, ils ont analysé les résultats d’une épidémie de maladie du charbon à Yamal en 2016, au cours de laquelle des cas de transmission vectorielle par des mouches et des taons ont été enregistrés.

▫️Etant donné que la situation de l’anthrax en Ukraine reste positive, cela pose la question de la nécessité des recherches du Pentagone et de leur véritable objectif.

▫️Nous connaissons des exemples où les travaux des départements militaires américains sur l’anthrax se sont soldés par des urgences en matière de biosécurité.

▫️Entre 2005 et 2015, des spores viables d’anthrax ont été envoyées du terrain d’essai Dugway de l’armée américaine à 194 destinataires dans dix pays.
La situation actuelle concernant l’envoi de biomatériaux pathogènes de l’Ukraine vers des pays européens pourrait entraîner des pertes humaines et créer un foyer d’instabilité épidémiologique d’une ampleur comparable à la pandémie COVID-19.

▫️ Nous continuons à partager des informations sur les recherches impliquant le personnel militaire ukrainien. Nous tenons à souligner que de tels travaux sont interdits aux États-Unis et sont menés par le département militaire en dehors des États-Unis.

▫️Il a été fait mention précédemment des recherches du programme UP-8, qui ont impliqué plus de 4 000 personnes. Selon les chiffres publiés par les médias bulgares, une vingtaine de soldats ukrainiens ont été tués lors d’expériences menées dans le seul laboratoire de Kharkov et 200 autres ont été hospitalisés.

▫️Les documents reçus confirment la tentative de tester sur eux des médicaments jusque-là non testés. Il s’agit du système de dépistage profond des médicaments [NdT : Deep Drug screening system, je ne sais pas vraiment comment traduire…] pour les produits pharmaceutiques non homologués aux États-Unis et au Canada.

▫️Ce qui rend les commanditaires américains particulièrement cyniques, c’est que le développeur, Scymount, a proposé d’acheter le système en question sur une base commerciale, malgré le fait que des fonctionnaires du ministère ukrainien de la Défense aient été engagés comme volontaires.

▫️Ces approches inacceptables, avec l’approbation tacite de l’administration américaine, sont la norme pour les grandes entreprises pharmaceutiques. Par exemple, le centre médical naval américain de Jakarta a été fermé par les autorités indonésiennes en 2010 en raison de nombreuses irrégularités.

▫️Les Américains ont mené des travaux sur le site en dehors du programme de recherche convenu, ont prélevé des échantillons biologiques et ont refusé d’informer le gouvernement indonésien de leurs découvertes. Le matériel qu’ils ont obtenu a été utilisé pour le compte de la société pharmaceutique Gilead, affiliée au Pentagone, qui mène des essais de ses médicaments, notamment en Ukraine et en Géorgie.

▫️Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que le nombre de laboratoires biologiques aux États-Unis n’est pas comparable à celui d’autres pays. Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, ils contrôlent 336 laboratoires dans 30 États en dehors de la juridiction nationale.

▫️Nous pensons que dans le contexte des informations entrantes, une clarification devrait être demandée à Washington concernant les véritables objectifs des laboratoires biologiques américains dans le cadre de l’enquête internationale.

——–— Fin de la traduction —–——

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