[Note de l’auteur de ce blog : un premier article limpide, d’une série qui s’annonce passionnante. Je reprendrai bien sûr les suivants. En complément, je rappelle l’excellent film de vulgarisation de Gabriel Rabhi sur le système bancaire, ses origines historiques et ses transformations progressives jusqu’à la tyrannie actuelle :
Crise, dette, chômage : qui crée l’argent ?]
Genèse de l’ordre bancaire oligarchique : du système des banques centrales aux institutions financières internationales
Par Valérie Bugault – le 21 février 2016
Mayer Amschel Bauer, fondateur de la dynastie Rothschild : «Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois.»
La notion de banque centrale suppose une centralisation des questions monétaires entre les mains de banquiers centraux contrôlés par des banquiers privés. Le règlement des questions monétaires est donc, par construction, dévoué à la satisfaction des intérêts bien compris des propriétaires majoritaires des principales banques privées 1.
L’existence d’une banque centralisée aux mains d’acteurs financiers privés, qui régit la monnaie dite d’État et qui réglemente plus ou moins directement le secteur des banques privées est le cœur nucléaire de la question monétaire. Les banques centrales 2 sont le centre névralgique de l’organisation du système financier actuel.
Ce concept dit de banque centrale s’est volontiers paré des vertus de l’orthodoxie financière pour s’imposer de façon définitive aux yeux du public. Ainsi, s’est répandue l’idée générale selon laquelle le concept de banque centrale indépendante est justifié par la nécessité de lutter contre un excès d’utilisation, par les hommes politiques, de ce qu’il est convenu d’appeler la planche à billets. Deux constats factuels s’opposent de façon rédhibitoire à l’adoption d’une telle justification.
Bonjour.
Très interessant. J’avais déjà eu un aperçu sur le site d’Aline De Dieguez.
https://aline.dedieguez.pagesperso-orange.fr/mariali/sommaire_textes.html
Ce que je ne crois pas possible, à l’avenir, c’est une extension de cette pieuvre oligarchique sur des territoires comme La Russie, ou La Chine, ou, même l’Iran, sauf à en prendre la domination par la guerre (et à condition de la gagner !). Les interventions en Ukraine, et, en Syrie ont été déjouées par Vladimir Putin.
En effet il semble de plus en plus difficile pour “l’Axe du Bien” de progresser sans faire apparaître sa véritable nature, même si bon nombre de nos concitoyens sont encore persuadés que l’Occident défend les valeurs démocratiques et que Poutine est un méchant dictateur. Espérons que le renversement provoqué par les Russes s’étende aussi aux consciences, passablement zombifiées par chez nous. Combien se rappellent que c’est aussi la Russie qui cassa les reins au nazisme, et non les Américains, débarquant une fois le gros du boulot réalisé pour empocher les dividendes ?
Et merci pour le lien, très intéressant.