Ce fut une année au cours de laquelle il n’y eut même pas un semblant de pourparlers de paix ni de processus diplomatique. Mais c’est probablement une bonne chose : On en avait plus qu’assez des devinettes !
Jeudi soir a scellé la fin d’une année plutôt exécrable. Il n’y a même pas eu de guerres orientées sur le changement, qui auraient laissé Israël se débrouiller avec soi-même. Il est des moments où le fait de déclencher une guerre propre, dans le style particulièrement entretenu et affectionné par Israël, semblerait la meilleure chose qui puisse arriver. Devoir traiter avec soi-même ne fait aucun bien à Israël. Quand il ne peut se retrancher derrière son habituelle « guerre inévitable », toutes ses plaies et cicatrices ressortent de façon bien plus visible.