Journaliste indépendant et fondateur du site d’investigation Panamza, j’ai été détenu durant sept heures par la police au sujet d’un article dans lequel je révélais l’origine israélienne de la photo-choc du Bataclan.
Le 29.02.2016 à 22h02
Lundi 22 février, je me suis rendu de mon plein gré à une convocation de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, située dans le 13ème arrondissement de Paris.
L’avant-veille, j’avais reçu un message vocal de la part d’un responsable de la “Direction de la police judiciaire” me demandant de le rappeller “de toute urgence”. En cause : mon article daté du 15 décembre et intitulé “Carnage au Bataclan : la photo-choc a été diffusée depuis Jérusalem”.
Je connaissais les locaux de la BRDP pour y avoir déjà été convoqué à deux reprises afin de me faire brièvement notifier les plaintes pour “diffamation” intentées à mon encontre par Caroline Fourest et Pierre Bergé.
Surprise : cette fois-ci, j’apprenais que j’étais, dès mon arrivée, “placé en garde à vue” à la suite d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.
Le policier me fit savoir que j’étais dorénavant soupçonné d’avoir commis -en publiant mon article- les infractions suivantes : “violation du secret de l’instruction”, “diffusion d’images portant gravement atteinte à la dignité humaine” et “violences volontaires sans ITT avec préméditation”.
Vous avez bien lu.