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16 juin 2015 : procès politique à Paris

Dieudonné & BlanruePeut-être avez-vous, comme moi, été choqués lorsque Dieudonné fit monter sur scène Robert Faurisson, au Zénith de Paris le 26 décembre 2008, pour lui remettre – par le truchement de son fidèle compère et comédien Jacky Sigaux, déguisé en déporté – le “prix de l’infréquentabilité”.

Peut-être ne savez-vous pas que Jacky Sigaux est le fils de Gilbert Sigaux, grand lettré français et juif, qui fut déporté et membre de la LICRA – ce qui confère au geste scénique une signification que nos journalistes zélés ont soigneusement évité de mettre en lumière.

Peut-être avez-vous cru, comme moi, que la notice Wikipédia de Robert Faurisson était honnête et que cet homme était réellement “proche des milieux d’extrême-droite, voire néonazis” .

Peut-être ne savez-vous pas qu’il se dit centriste et fut puni au collège pour avoir gravé au couteau “Mort à Laval !” sur son pupitre, suite au célèbre discours radiophonique de celui-ci souhaitant la victoire de l’Allemagne, geste motivé par sa détestation des nazis.

Peut-être ne savez-vous pas que Jean-Claude Pressac, pharmacien un temps propulsé par les époux Klarsfeld pour mettre K.O. les thèses de Robert Faurisson, était lui farouchement antisémite et totalement fasciné par le Troisième Reich dont il collectionnait toutes sortes de reliques.

Sans doute avez-vous, comme moi, encore beaucoup de choses à apprendre sur ces mensonges en bande médiatico-politique organisée.

L’homme qui peut vous raconter tout cela mieux que personne se nomme Paul-Éric Blanrue, et il est traîné aujourd’hui même à 13h30 devant la dix-septième chambre correctionnelle de Paris par une association de malfaiteurs déguisée en association de bienfaisance, la LICRA, dont l’origine remonte à 1926 sous le nom de Ligue contre les pogroms : il s’agissait alors de permettre au criminel juif Samuel Schwartzbard, qui venait d’assassiner en plein Paris le chef nationaliste ukrainien Simon Petlioura, d’échapper à la justice en agitant le spectre culpabilisant de l’antisémitisme.

Le crime de Paul-Éric Blanrue : avoir commis le documentaire “Un homme” sur Robert Faurisson – que bien entendu je vous recommande, malgré ses imperfections techniques, car il met à bas un mythe toxique.

Le devoir de mémoire ? Je suis pour. Mais avec les mêmes règles pour tout le monde.

Mise à jour 17 juin : interview de Paul-Éric Blanrue par Raphaël Berland du Cercle des Volontaires le jour du procès.

Mise à jour 20 juin : interview de Robert Faurisson par ERTV.

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