Raison garder

Cet article aurait fort bien pu s’intituler “la froideur des chiffres”. L’époque étant aux manipulations émotionnelles, j’ai pensé qu’il était de salubrité publique de présenter sous une forme graphique et aussi lisible que possible quelques données incontestables, à produire à tous les covidistes plus ou moins modérés qui sont prêts à appeler la police (ou à la faire eux-mêmes) dès qu’ils voient l’amorce d’une narine émerger d’un masque. À tous ceux qui arrêtent de vivre à force d’avoir peur de mourir. Et bien sûr, à nos gouvernants qui prennent pour notre bien des mesures qui font passer la Corée du Nord pour le pays de la douceur de vivre.

Les données, c’est bien mais ça se manipule, ça s’interprète en fonction du message que l’on veut faire passer. On l’a vu avec les chiffres des morts “de” la COVID-19, bien plus souvent des morts “avec” la COVID-19, puisque même l’administration américaine des Centers for Disease Control reconnaît très officiellement que pour seulement 6% des morts “classifiés COVID-19” aucune autre cause n’était indiquée. Cela fait quand même 94% des morts estampillés COVID-19 aux USA qui avaient d’autres raisons de mourir.

Grâce aux efforts pédagogiques de médecins et chercheurs intègres, tout le monde a également compris aujourd’hui que l’envolée “exponentielle” de l’épidémie depuis la fin de l’été n’était qu’une envolée de “cas positifs”, pas de malades, et que parmi ces cas beaucoup n’ont absolument aucune signification clinique, les tests étant à la fois imparfaitement spécifiques (il leur arrive de réagir à autre chose que ce à quoi ils devraient) et trop sensibles (poussée au maximum, la technique est capable de détecter des traces ne présentant plus aucun danger).

Oui, mais quand même, meugleront les covidés, on a connu une hécatombe en mars et avril, et il ne faudrait pas que ça recommence par la faute de dangereux laxistes prêts à sacrifier leur prochain pour le plaisir éphémère d’aller mater des matchs de foot entre potes au bar en éclusant des bières. Ah bon, une hécatombe d’ampleur inconnue en temps de paix, en êtes-vous sûrs ? La France n’a donc jamais connu de pareille crise sanitaire dans son histoire récente (depuis la deuxième guerre mondiale, pour faire simple) ? Vérifions-le, pour voir.

Afin de s’affranchir au maximum des manipulations possibles, voire des aléas des classifications, toujours imparfaites et éventuellement changeantes au cours du temps et des modes, intéressons-nous seulement au nombre total des décès en France, que par chance nous pouvons consulter sur le site de l’INSEE. Car après tout, si une crise sanitaire est aussi inédite qu’on le prétend, au point qu’un croque-mort officiel se soit senti obligé de venir nous informer quotidiennement des monceaux de cadavres qui encombrent les morgues, cela doit se voir dans la mortalité générale d’une population.

L’INSEE propose des séries chronologiques annuelles ou mensuelles, concernant la France métropolitaine ou étendue à l’outre-mer. Seule la France métropolitaine est concernée par les séries les plus longues, remontant jusqu’en janvier 1946 et se terminant – au moment où je rédige l’article – en août 2020. On peut même tracer soi-même des courbes à l’aide de l’outil interactif disponible ; attention toutefois à bien les interpréter : l’échelle des ordonnées est automatique et ne fait pas apparaître le zéro, ce qui tend à rendre visuellement les fluctuations de mortalité plus importantes qu’elles ne sont. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi de télécharger les données afin de tracer moi-même des courbes.

Commençons par un graphe de la mortalité mensuelle pour ces quatre dernières années :

Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de 2016 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

La crise sanitaire de la COVID-19 est nettement visible, en mars et avril 2020… mais sa mortalité n’apparaît pas vraiment incommensurable avec celle de l’hiver 2016-2017, qui avait connu une sévère épidémie de grippe. Et pour être précis, la mortalité en avril 2020 (pic de l’épidémie) est même inférieure à celle de janvier 2017 ! Voilà une devinette à placer dans les conversations entre collègues : “À ton avis, est-ce qu’on a eu plus de morts par mois en France (toutes causes confondues) au maximum de l’épidémie de grippe pendant l’hiver 2016-2017 ou au maximum de l’épidémie de COVID-19 ?” Vous pouvez parier quelque chose, et me reverser 10% de commission.

Continuons à dézoomer pour reculer jusqu’au début de notre siècle :

Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de 2000 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

La succession plus ou moins régulière des pics se poursuit, la mortalité étant toujours plus élevée en hiver… à l’exception de l’année 2003 où une canicule a raboté la pyramide des âges comme lors de notre crise sanitaire récente, avec cette fois un pic en août. Les hivers 1999-2000 et 2008-2009 (ainsi que 2014-2015, avec un pic moins haut mais plus large) ont bien vu une surmortalité assez forte mais ni l’hiver 2016-2017 ni la pandémie covidienne ne sont battus.

Pour voir des choses plus intéressantes, il faut dézoomer encore. Reculons carrément jusqu’au début de la série, soit le mois de janvier 1946 :

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020 <br>(cliquer sur l'image pour une grande version).

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020
(cliquer sur l’image pour une grande version).

Là, cela commence à devenir intéressant ! On constate en effet que jusqu’aux années 1970, la mortalité hivernale pouvait avoir des sautes d’humeur parfois violentes. En prenant pour bases de comparaison les mois de mars et avril 2020 (61 500 et 65 700 morts, respectivement, soit un peu plus de 2 000 par jour en moyenne), j’ai noté sur le graphe tous les mois qui dépassaient 61 500, d’abord sur fond jaune clair comme mars 2020, puis jaune foncé si le chiffre dépassait celui d’avril 2020, puis rose si les 70 000 morts étaient dépassés (avec la célèbre “grippe de Hong Kong” apparue en 1968 et ragaillardie en 1969), et enfin rouge pour le mois de janvier 1949, avec 87 961 morts soit un tiers de plus qu’en avril 2020…

Il apparaît donc clairement que rien ne permet, dans une approche rationnelle, de faire paniquer une population, de l’assigner à résidence ou de la museler (mesures de toute façon sans base scientifique dans une optique sanitaire) en raison des dangers que ferait courir le nouveau virus. La France en a vu d’autres, et ne s’est pas arrêté de travailler, de bouger ou de vivre pour autant.

Mais, soyons un peu plus rigoureux… est-il bien raisonnable de comparer des chiffres bruts de mortalité sur 75 ans dans un pays qui, dans l’intervalle, a vu sa population sensiblement augmenter ? Eh bien… non. Pour que la comparaison ait tout son sens, il faut au minimum raisonner à population constante, un peu comme lorsqu’on raisonne “en dollars constants” pour parler de l’évolution du prix du baril de pétrole. Qu’à cela ne tienne : consultons les chiffres de la population française (métropolitaine, puisque notre série ne concerne pas l’outre-mer) et corrigeons les chiffres bruts de mortalité en les ramenant à la population de 20201. On obtient alors une nouvelle courbe nettement plus spectaculaire, sachant qu’en 1946 il n’y avait que 42 millions d’habitants en France métropolitaine contre 65 millions aujourd’hui, soit 55% de plus :

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et <br>ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Cliquer sur l'image pour obtenir une grande version.

Décès mensuels en France métropolitaine de janvier 1946 à août 2020, en chiffres bruts (courbe rose) et
ramenés à la population de 2020 (courbe violette). Les valeurs supérieures à 100 000 pour la courbe violette ont été indiquées (la grippe de Hong Kong en 1969, à 98 500, y est presque).
Cliquer sur l’image pour obtenir une grande version.

Finalement, on se sent tout petits… en janvier 1949, relativement à la population de l’époque la mortalité était plus du double de ce qu’elle a été en avril 2020 ! Alors, coronavirus ou couillonavirus (ou connarovirus) ? À vous de voir, mais des chiffres sont des chiffres, et ceux-là sont plutôt robustes !

PS : Une dernière précision avant de vous laisser. Pour être tout à fait rigoureux, il faudrait sans doute aussi tenir compte de la variation de la structure de la population de 1946 à 2020 (la pyramide des âges évolue), et aussi de l’âge auquel les morts surviennent, car la réduction d’espérance de vie n’est pas la même quand la personne qui décède a 20 ans ou 90 ans. Mais là, c’est vraiment du tripotage d’hyménoptères, et vu que la population française vieillit, et que l’âge moyen des morts avec le c*******virus est de 81 ans – et l’âge médian de 84 ans – ça ne risque pas de mettre en l’air ce qui précède.

  1. Pour ce faire, une interpolation par un polynôme d’ordre 3 a été réalisée pour estimer les chiffres des années manquantes, mais c’est un détail technique sans importance.

33 commentaires sur “Raison garder

  1. Bonjour François,
    et merci de votre engagement.
    Avez-vous pris connaissance des travaux du Pr Denis Rancourt sur le pic survenu avec le confinement ? Il est vulgarisé par Jérémie Mercier sur le net.
    En, ce que me concerne, la lecture de votre article réveille donc la mémoire des morts forcées (voulues ?) par les mesures gouvernementales, suicides, manques de soins ou abus de soins (avertie par Nicole et Gérard Delépine : Révotril un temps conseillé…), pendant le “fort” de l’épidémie.
    Amicalement.

    1. Bonjour Florence,

      Oui je connais l’article de Denis Rancourt et je l’ai lu, mais je ne suis pas vraiment d’accord avec ses conclusions. Tout n’est pas à jeter loin de là, et il est – hélas – plus près de la vérité que ceux qui le traitent de complotiste et de doux dingue, mais lorsqu’il affirme que la totalité du pic de mortalité attribué à la COVID-19 en France est due aux mesures prises par le gouvernement il va trop loin et affirme sans preuves.

      Ce virus existe bien (naturel ou artificiel, peu importe pour cette discussion), peut être “méchant” pour certaines personnes (même récemment) et ceux qui l’ont rencontré comme malades ou soignants savent bien que ce n’est pas une “simple grippe”, même si au final la mortalité supplémentaire qu’il a produit est tout à fait comparable à celle d’une saison grippale un peu intense : le Pr Toussaint, rapportant les travaux de l’INED, a ainsi rappelé que sur les 30 000 décès qu’on nous rappelle sans arrêt seuls 12 000 à 15 000 sont réellement en plus par rapport aux autres années. Il paraît donc difficile d’en attribuer 30 000 rien qu’à l’action gouvernementale…

      Le Pr Perronne estime lui que 25 000 décès auraient pu être évités si l’action gouvernementale avait été optimale, ce qui est déjà plus plausible sachant que l’Allemagne, qui compte 83 millions d’habitants, n’a eu que 9 000 décès. France Soir aboutit d’ailleurs presque au même chiffre (24 500) en s’aidant justement d’une comparaison avec l’Allemagne.

      Bref il n’est pas raisonnable de dire que tous les 30 000 morts (ou un peu plus maintenant, mais comme je l’ai dit ce chiffre ne veut pas dire grand-chose car la “classification COVID” est des plus discutables) sont dus aux mesures prises par le gouvernement français, mais il est hélas très raisonnable de penser que celui-ci a tout fait ou presque pour accroître la gravité de l’épidémie par des mesures criminelles (interdiction de l’hydroxychloroquine, confinement indifférencié des malades et des personnes saines, isolement des personnes âgées voire aide à leur euthanasie avec le “décret Rivotril”, etc.).

      Personnellement, je ne crois pas à la simple inefficacité ou à la simple incompétence (qui existent, mais n’agissent pas toujours dans la même direction). Quand il y a autant de coïncidences, c’est que ce ne sont plus des coïncidences mais le résultat d’une volonté délibérée.

      1. Merci de votre regard appuyé sur le travail de Denis Rancourt !
        Pour ce qui est de votre conclusion, je n’ai plus de doute non plus (l’intuition – argumentée ! par les faits préalables -, plus ancienne encore).
        Comme je reviens avec un peu de délai, j’ai plaisir à vous dire que je suis avec intérêt Florian Philippot (il fait un assez bon travail avec une chaine de vidéos depuis plusieurs mois notamment et se bonifie encore, je trouve, avec l’aggravation didactoriale actuelle) et tous “les complotistes” de bonne fame.
        Je rêvais d’une commission citoyenne ou d’un observatoire des crises. Peut-être allons-nous aboutir à une force : https://www.youtube.com/watch?v=keDA8-wtTG0
        Bien à vous !

      2. Je vous lis : ” Quand il y a autant de coïncidences, c’est que ce ne sont plus des coïncidences mais le résultat d’une volonté délibérée.”.
        Ce écrivant vous prouvez l’existence de Dieu, quand il y a sans arrêt des coïncidences, sinon des accidents de parcours hasardeux pour au final créer tout ce qui existe, et que cela en outre tienne la route comme tient la route l’univers et la vie sur terre, il apparaît alors que ce ne sont plus des coïncidences ni des accidents de parcours hasardeux – fort commode pour légitimer le soit-disant hasard et la fameuse nécessité issue d’ailleurs dont ne sait d’où – car dé lors, comme vous dites, il s’agit d’une volonté délibérée, et quand rien n’existe excepté Dieu l’Incréé, celle-ci ne saurait venir que de Lui. Je lis aussi à l’entête de votre site : Personne ne peut longtemps faire taire un Montesquieu ou un Molière. Hé bien détrompez-vous, quelqu’un le peu, et ce quelqu’un est le diable.
        Ci-dessous ma réflexion postée sur le site E&R eu égard à votre article, réflexion qui sera, peut-être, censurée, chez E&R, comme ici.
        Le covid-19 est-il un virus pandémique ? non.
        Le covid-19 est-il traité de façon sereine par les médias officiels ? non.
        Le covid-19 est-il un virus médiatique officiel ? oui, de manière figurée.
        Les médias officiels sont-ils des virus d’une ingénierie sociale anxiogène ? oui.
        L’Ingénierie sociale anxiogène sert-elle les intérêts d’une minorité ? oui.
        Cette minorité est-elle le virus covid-19 de l’humanité ? oui, encore au sens figurée, le covid-19 dit pandémique est la projection mentale de cette minorité qui adore les concepts tels que cosmopolite, international, mondialisation, apatride, diaspora, financiarisation, délocalisation, usure, dette, marchandisation, avec comme objectif d’acquérir la terre, la terre dite promise, la planète terre comme terre promise, car une promesse du dieu de cette minorité.
        Le dieu de cette minorité, est-il le virus-19 de l’humanité ? oui, au sens propre, car il use de la tromperie pour faire valoir son objectif issu de son propre fond, c’est pourquoi il est nommé le père du mensonge.
        Le mensonge est-il le virus de l’humanité ? oui. Encore au sens propre, le mensonge est une réalité.
        Conclusion, il nécessite d’élaborer le bon diagnostique si nous voulons combattre le vrai virus du genre humain lequel est le père du mensonge qui distille ses covid-19 vides de vérités mais bourrés de mensonges, il s’agit donc de bien nommer l’ennemi, sinon, nos actions ne seront que des coups d’épée dans l’eau, d’autant que, le père du mensonge ne se combat pas à coups d’épée ni via d’autres armes létales, faut-il désormais dénicher son point faible et lutter contre lui à arme égale quand bien même il nous dépouille du choix des armes puisque imposant la sienne, or, il est admirable de constater que nous ne saurions être démunies face à son arme et ses complots.
        À bon entendeur, ton pire ennemi révèle toujours où se trouve la solution, même un des pires comme Mitterrand, traître envers le peuple français puisqu’il vendit la France à cette minorité pré-citée qui le plaça au pouvoir pour acheter cette même France, et à un prix défiant toute concurrence, hé bien même lui, ce semblant de président à l’image de Cromwell pour les englisch, est à même de nous révéler le remède, en cela, il confie au crépuscule de sa vie qu’il croît à la force de l’esprit, aux forces de l’esprit, ici même gît notre salut, oui monsieur, là où le danger croît, croît aussi ce qui nous sauve.

        1. Désolé pour la réaction tardive, j’étais très occupé.

          Je ne vous suivrai pas sur la preuve de l’existence de Dieu (ni sur une preuve de son inexistence) car en matière de coïncidences, l’existence de la vie en général et de nos vies en particulier n’est pas aussi facilement appréciable qu’une suite d’actes humains allant toujours dans la même direction (la pire), un problème de statistiques assez classique où l’ensemble des événements possibles est assez facilement identifiable.

          Pour pouvoir traiter le problème de l’émergence de la vie d’une manière similaire, il faudrait pouvoir dénombrer l’ensemble des autres événements équiprobables, ce qui semble une tâche relativement ardue et qui même, il me semble, exigerait d’être appréhendée d’un point de vue extérieur à la vie elle-même. Pas facile. Donc la “preuve” de l’existence de Dieu me semble surtout, en l’occurrence, une façon de mettre un nom sur l’ensemble de ce qui nous dépasse.

          Concernant le virus lui-même, je suis en revanche plutôt d’accord avec vous dans le sens où le psychose déclenchée au nom de ce virus est, à l’évidence, bien plus grave que le virus lui-même. Toute personne en état de raisonner et d’avoir accès à des données objectives doit être capable d’arriver à cette conclusion ; ce qui, évidemment, n’arrange pas les affaires de certains.

  2. Bonjour M. ROBY.
    C est toujours un plaisir de lire vos articles.
    Ils sont étayés et argumentés.
    La voie de la science et de la rigueur sont nos seules portes de sortie de cette matrice qui s emballe de façon exponentielle.
    J apprecie énormément les efforts des professeurs Toussaint, Perrone, Toubiana et Raoult qui défendent l humain et le rôle du médecin dans cette épidémie de peur basée sur une grippe plus particulièrement que la moyenne.
    Votre dernier graphique met également en lumière un phénomène que je trouve intéressant à aborder : la courbe a une inflexion à partir de 2000 environ…je veux dire que si l on faisait une moyenne annuelle de morts par année, il me semble qu une courbe se dessinerait avec une inflexion en 2000 environ. Courbe qui aurait tendance à montrer que le nombre de mort en france augmente depuis 2000. A ramener a population constante il va de soi. Comme si la qualité de vie : pollution stress malbouffe…avait fini par inverser la tendance malgré les efforts de la médecine, de l hygyenisme et de la qualité de vie…ce sont juste des suppositions, pas une argumentation.
    Enfin, le phénomène du covid a permis à nos tortionnaires de passer la vitesse supérieure sur le déploiement de la 5G…tout en continuant le programme chemtrail (malgré la pause du printemps).
    Je me répète, ces deux sujets font partie du puzzle global pour la mise en esclavage et la diminution de la population.
    A lire absolument : Claire Severac ” guerre secrète contre les peuples ”
    J aimerais tant que vous preniez ces sujets à bras le corps…nous vous demandons beaucoup, je le sais…vous n etes pas convaincu par le sujet des chemtrails :
    What do They spray
    Why do they spray
    Et le livre de Claire.
    La 5G est également un cancer qui se met en place sans aucune résistance de taille…les élus locaux qui sont les derniers remparts restent quasi tous incultes sur le sujet et valide les demandes d occupation.
    Hormis le maire de Grenoble qui a fait une belle sortie sur le sujet.
    Deux sujets qui méritent tout autant que le covid une vraie résistance.
    Belle journée à vous.

    1. Merci Christophe pour vos encouragements. Concernant l’inflexion de la courbe (des minima, plus exactement) dont vous parlez, je pense qu’elle se situe davantage entre 2005 et 2010 que vers 2000. L’article de Denis Rancourt qu’évoque Florence étudie précisément ce point et situe la remontée, à mon avis avec justesse, après la crise financière de 2008. Il me semble probable que cette crise, par les conséquences néfastes qu’elle a eues chez les plus fragiles, soit un élément important de la remontée de mortalité depuis quelque temps et Denis Rancourt s’indigne avec raison que ce phénomène ne soit l’objet d’aucune attention particulière.

      Concernant les chemtrails et la 5G, vous me connaissez, je n’ai pas l’habitude de m’avancer sur ce que je ne maîtrise pas… tout ce que je peux vous dire aujourd’hui c’est que sur la 5G je suis pour l’instant sur la même longueur d’onde – si j’ose dire – que Robert F Kennedy Jr, pour qui le réel but de cette 5G est de pouvoir tout savoir de vous à tout moment et en tout lieu. Qu’elle puisse en plus avoir des effets néfastes sur la santé c’est possible, mais je ne pense pas que ce soit le but. Je suis par contre certain que lorsque de gros intérêts financiers sont en jeu, la santé des citoyens est le dernier des soucis pour ceux qui voient la poule aux œufs d’or à leur portée !

      1. Bonjour,
        La pyramide des ages ne peut-elle expliquer, en partie, cette observation ?
        Les babyboomers arrivant en masse à la fin du voyage.
        Cordialement.

          1. De l’inflexion de la courbe vers 2005-2010 dont vous parlez.
            60 ans pour les plus vieux né en 1945.
            Cordialement.

          2. Pour valider votre hypothèse il faudrait savoir comment change la pyramide des âges à partir de cette époque, or je n’ai pas cette information. Par contre si vous allez chercher les séries chronologiques de mortalité par tranches d’âge sur le site de l’INSEE, à partir de 65 ans elle décroît constamment depuis cette période sauf quelques petites exceptions.

            Il s’agit de mortalité pour 1000 personnes donc évidemment une mortalité qui baisse peut quand même donner un nombre de morts en hausse pour une tranche d’âge si cette tranche devient plus nombreuse, mais l’hypothèse de la pauvreté me semble plus plausible… cela dit si vous avez le temps de chercher des données je suis preneur !

    2. je suis entièrement de votre avis et sur la totalité de ce que vous avez écrit.
      Je pense que la plupart d’entre nous n’a pas idée du danger venant du ciel et de la 5G.
      Des assos. se battent pour prouver la réalité des chemtrails, notamment en pratiquant
      des analyses des sols et de l’eau réalisées par un labo : les résultats sont catastrophiques. Aller voir le site de “ciel violé” ou vous pouvez trouver l’analyse.

      1. Je ne m’avancerai pas sur les chemtrails, n’ayant pas étudié la question et conscient du fait que même des gens très mal intentionnés (et il y en a c’est certain !) auraient bien du mal à mettre en œuvre sur le plan pratique un empoisonnement massif de cette nature. Quant aux analyses des sols et de l’eau, elles ont déjà et depuis longtemps de bonnes raisons d’être catastrophiques en raison de ce qu’on déverse dedans via des engins agricoles !

        La 5G pourrait en effet avoir des effets nocifs directs sur la santé (c’est déjà le cas des ondes de téléphonie mobile) mais je vois cela davantage comme un effet secondaire délibérément ignoré par des lobbies qui poussent cette “avancée” pour lieux pouvoir contrôler la population, le flux de données en provenance des utilisateurs étant grandement augmenté. Autrement dit, on vous vend la possibilité de pouvoir télécharger plus rapidement ce que vous voulez (comme si c’était indispensable…) mais en réalité ce qui intéresse les entreprises de téléphonie mobile c’est d’augmenter (et de monétiser) le volume d’informations vous concernant. C’est aussi l’opinion de Robert Francis Kennedy Jr et de Valérie Bugault : voir ce qu’elle en dit à partir de 2 h et 5 min dans le documentaire “Hold-Up”.

        Règle de base à ne pas oublier : “quand c’est gratuit, c’est toi le produit !

  3. Bonsoir Francois & tous;
    Une pétition initiée par des professeurs de Harvard, Stanford et Oxford, et signée par des milliers de scientifiques et professionnels de la Santé appelle à lever les mesures de confinement et restrictions appliquées à la population active en raison du Covid19,

    Ils demandent d’établir des mesures de protection spécifiques aux personnes vulnérables seulement, tout en laissant les plus jeunes vivre une vie normale et constituer l’immunité de groupe.
    https://www.dailymail.co.uk/news/article-8810977/Coronavirus-Anti-lockdown-petition-calling-herd-immunity-reaches-30-000-signatures.html

    Je pense qu’ils est juste de dire que ces milliers de scientifiques anglo-saxons sont donc alignés sur les idées du Pr Raoult, par exemple. Il est dommage que l’invective et l’ostracisme soit si souvent une réponse aux idées divergeant de la doxa dominante dans notre Occident en chute libre intellectuelle. Cordialement.

  4. Excellent article ! Je rajouterais juste un point : il va rester des « covidés » pour meugler que « oui, mais c’est parce qu’on a confiné et porté des masques, sinon il y aurait eu des millions de morts ! » A ceux-là, il faut montrer les statistiques comparatives pour les différents pays Européens, qui sont accessibles entre autres ici : https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps/ (« Z-scores by country »). Ces données semblent montrer que ce sont au contraire les pays qui ont confiné le plus durement qui ont subi les plus hauts pics de mortalité.

  5. Bonjour, M. Roby vous pourriez mettre en téléchargement vos données ajustées sur la population depuis 45 ? Depuis que j’ai marqué STOP LA CORONERIE sur mon masque je n’arrête pas de faire de la propagande sur la non-existence de cette catastrophe sanitaire et je voudrais avoir sous la main une feuille A4 avec la mortalité des 6 mois d’hiver depuis 45, histoire de m’amuser vraiment (je conseille le truc, avant j’avais pas envie de mettre le masque, je faisais exprès de pas le mettre jusqu’à ce qu’on me branche, maintenant j’ai les crocs pour le mettre :D)

  6. Bonjour,
    Merci pour cette très intéressante analyse qui s’inscrit dans une volonté de “raison garder”, chose dont nous avons besoin en ces temps d’affolement entretenu en premier lieu par les médias. Une chose m’intrigue cependant: le “non-excès” de mortalité en mars-avril 2020 par rapport aux autres années ne pourrait-il pas être dû à la grande diminution des accidents (de la route et autres) induite par le confinement? En d’autres termes, peut-être que sans le confinement qui a bloqué les gens chez eux, il y aurait eu un nombre habituel d’accidents et cette mortalité se serait ajoutée à celle due au Covid, aboutissant à une mortalité vraiment plus élevées que les autres années?

    1. Bonjour,

      Merci pour vos encouragements et pour cette question à laquelle on peut répondre facilement. Tout d’abord, il est faux de dire qu’il n’y a pas eu d’excès de mortalité en mars-avril, comme vous pouvez le voir sur les graphiques il y a bien eu un pic assez net, décalé par rapport au pic hivernal habituel, comme cela avait été le cas en août 2003 pour la canicule. Tout au plus peut-on dire qu’en avril 2020 il y eut moins de morts qu’en janvier 2017, année de forte grippe, mais il y eut en 2020 2 mois de fort excès (mars-avril) contre un seul en 2017.

      Ensuite, votre hypothèse est facilement vérifiable car il y a actuellement (en année “normale”) environ 3500 décès par an à cause des accidents de la route en France :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Accident_de_la_route_en_France#En_France_(DOM_compris)

      Si l’on suppose que le nombre de décès est constant tout au long de l’année (ce qui est sans doute un peu faux, mais permet de fixer un ordre de grandeur), cela fait un peu moins de 300 morts par mois ou 10 par jour. On voit donc que même en supposant que ces décès tombent à zéro en raison du confinement (ce qui est optimiste !) on n’aurait gagné que 300 morts par mois ; votre hypothèse est donc fausse car insuffisante à expliquer une différence significative. Pour rappel, il peut y avoir facilement plus de 500 morts par mois de différence, en année “normale”, entre la mortalité maximale de l’hiver et la mortalité minimale de l’été en France.

      Au passage, votre exemple permet de confirmer que derrière l’alibi de la sécurité routière, l’épidémie de radars et de limitations de vitesses abusives n’est rien d’autre qu’une vache à lait fiscale et n’a pas grand-chose à voir avec le souci de sécurité des usagers de la route. Si tel était le cas, d’autres causes bien plus urgentes, comme la lutte contre l’obésité et le diabète, et donc contre le sucre, et donc contre les pratiques criminelles de l’industrie agro-alimentaire, seraient une priorité nationale. Wikipédia indique 55 000 morts par an pour l’obésité (chiffres de 1992 ! évidemment plus élevés aujourd’hui) et 32 000 pour le diabète en France. En 2017 une étude aux USA situait l’obésité comme la première cause de perte d’espérance de vie…

      Car bien sûr il ne suffit pas de regarder, pour les accidents de la route comme pour l’obésité ou le diabète, les chiffres bruts de mortalité, mais il faut considérer à quel âge a lieu le décès pour en déduire la perte d’espérance de vie… Rappelons que l’âge médian des décès avec COVID-19 en France est de 84 ans (et l’espérance de vie de 82,4 ans…) !

  7. Merci pour cet excellent article. À noter que le vieillissement de la population a un impact non négligeable dans la mortalité observée en 2020. En la prenant en compte, on peut démontrer que la létalité de la covid-19 en 2020 est inférieure à celle de la grippe de 2017. Une autre excellente ressource, vidéo, le détaille.
    https://youtu.be/8pA9pfFUSIk

    1. Merci pour la vidéo ! Oui, l’arrivée en fin de vie des “baby boomers” (les gens nés en 1945 ont eu 75 ans en 2020) va inéluctablement entraîner une hausse de la mortalité dans une tranche d’âge devenant plus fournie, et où on meurt naturellement davantage qu’à 40 ans ! Certains vont évidemment tenter de présenter cela comme une preuve de la gravité de la pandémie… restons donc vigilants !

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