par Mathieu Morel – 24 juin 2018
« Le roi possédait un miroir magique, don d’une fée, qui répondait à toutes les questions. Chaque matin, tandis que le roi se coiffait, il lui demandait :
– Miroir, miroir en bois d’ébène, dis-moi, dis-moi que je suis le plus beau. Et, invariablement, le miroir répondait :
– En cherchant à la ronde, dans tout le vaste monde, on ne trouve pas plus beau que toi. »
Une fois de plus, on aurait tort de ne voir, dans les outrances répétées – et de plus en plus sidérantes – que nous sert frénétiquement notre distingué Jupitre Überschtroumpführer, que de bénignes maladresses, des erreurs de communication ou même un anodin excès de confiance qu’il suffirait de mettre sur le compte de son ardeur juvénile et « disruptive ».
On aurait tort également, sans doute, d’y déceler la fameuse preuve d’un esprit brillant, hors du commun, qu’on nous a copieusement vendu depuis son éclosion « miraculeuse », à grands renforts de feux d’artifice et de paillettes.
Ses insultes répétées, ses provocations grossières, ses initiatives ostensiblement débiles portent un message clair derrière cette fausse candeur faussement spontanée : « je suis votre chef, je fais ce que je veux, comme je veux, quand je veux et, pour commencer, je vous emmerde ».
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Voir également, sur ce même blog, un article d’un autre auteur analysant l’élection d’Emmanuel Macron :
Et pour mesurer l’effondrement de la fonction présidentielle sous le règne de Jupitre Premier, rien de tel que la fête de la musique élyséenne 2018 commentée par Égalité & Réconciliation :
Électro-décadence à l’Élysée : la bamboula des Macron déchire sa race (noire)