Le Boss(u) de Notre Dame et la Cour des Miracles
(Analyses de Menthalo)

[Note de l’administrateur de ce blog : il n’est plus temps de chercher des séquences d’événements improbables qui auraient pu, sur un bâtiment très bien surveillé en matière d’incendie, expliquer pourquoi il se serait embrasé à cette vitesse. Il est temps d’ouvrir les yeux pour voir la séquence d’événements probables voire certains qui, de la spéculation foncière sans limite aux motivations d’ordre messianique ou eschatologique visant à briser ce qui reste de chrétienté en France, expliquent cet incendie criminel “au-delà de tout doute raisonnable”, comme on dit dans les tribunaux.

Oui, la France est entre les mains de criminels. Qui ne feignent la compassion que pour avouer implicitement, le temps d’un tweet, qu’ils ne s’identifient pas vraiment aux catholiques ni aux Français. Il serait temps que le peuple de France – qui n’est défini aujourd’hui ni par la race, ni par la religion, même si ses racines sont blanches et chrétiennes – s’en rende compte, s’il veut que son pays survive et ne sombre pas dans la guerre de tous contre tous qui fait les affaires de quelques prédateurs.

“Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Esaïe: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; Vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point.” – Matthieu 13:14

N. B. : Une autre analyse tout aussi “complotiste” de la situation, fort diligente puisqu’elle a été publiée le 18 avril, se trouve ici.]


Le 15 avril 2019, il y a eu plusieurs miracles  à Paris.

Certes, Notre Dame de Paris a brûlé, mais fait extraordinaire, ce jour-là, la visite des Tours de ND avait été limitée dans le temps et se terminait une heure plus tôt que d’habitude, c’est à dire à 17H30. Aucun touriste n’a donc été se rôtir au soleil couchant du haut de la cathédrale.

Ce même 15 avril, le Président  brûlait d’impatience de tirer des conclusions de 23 semaines de jacqueries populaires et s’apprêtait à délivrer à la télévision une présentation de la nouvelle politique après avoir analysé les cahiers des doléances issus du Grand Débat. Pour un Président et un gouvernement au plus bas dans les sondages, l’exercice promettait d’être hautement périlleux.

Heureusement, alors même que la déclaration était enregistrée, un événement inattendu, allait lui brûler la politesse, et faire la une des télévisions du monde entier… Ouf ! Sauvé…

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Notre-Dame de Paris : l’imminente résurrection du peuple français (Le courrier des stratèges)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’oubli de la spiritualité, qu’elle soit strictement religieuse ou non, est ce qui perdra les “élites” occidentales corrompues au plus profond de leur être, comme l’avait prédit il y a longtemps déjà Soljentitsyne.

Il suffit de voir notre Pinocchio-RoboCop se forcer à paraître grave pour en être convaincu.]


Michel Maffesoli nous offre un très beau texte sur la dévastation de Notre-Dame et sur la résurrection populaire, après sa descente aux enfers lundi soir. L’épreuve du feu a permis de donner corps à une transcendance immanente, à l’expérience collective du divin et de son incarnation dans la communion autour de l’édifice en flammes. De cette épreuve concrète de la transcendance dans l’immanence naît la conscience d’appartenir à une communauté humaine spécifique.

 

En cette nuit funeste Notre-Dame de Paris brûlait ! Et tout autour, peu à peu, une immense foule se rassemblait. Impuissante, mais comme en communion de destin avec cet esprit de pierre tout en incandescence. Peuple silencieux. Puis, soudainement, chantant ou priant le « Je vous salue Marie ». Place Saint Michel, Quai d’Orléans, Pont Saint Louis, l’émotion se sublimait en un chant n’ayant rien d’offensif, mais où l’on entendait comme un écho d’une âme collective, qui, depuis le Moyen-Âge, entoure cette figure protectrice de la cité.

Nombreux sont ceux ayant célébré, tel Victor Hugo « Notre-Dame de Paris » (1831). Ne soulignent-ils pas que ses cloches, son bourdon en particulier, émeuvent les esprits les plus rassis et certains jours, enflamment l’ensemble de la ville.

Ce qui frappe est le climat de piété régnant autour de la cathédrale. Quelque chose d’une pensée méditante. Me vient à l’esprit la remarque de Heidegger, considérant « la pensée comme un exercice de piété ». Piété caractéristique de ceux qui sont pieux. Le pieu c’est, également, cette pièce de bois droite permettant d’être assuré et solide.

Notre-Dame comme un pieu fiché en terre pour servir de fondation à tout être ensemble.

La canaille médiatique sévissant dans la presse main-stream déplorait à loisir, cet incendie, car il mettait en danger l’attraction qu’exerçait cette église, mondialement connue et attirant 14 millions de touristes par an. La mettant, ainsi, sur le même plan que Disney World.

Réduction utilitariste à bien courte vue, ne saisissant pas la force de l’imaginaire, cause et effet d’une telle construction. Les bâtisseurs des cathédrales étaient animés par un autre objectif : une incarnation du sacré. Et l’émotion collective éprouvée en voyant cette cathédrale brûler n’est pas autre chose que l’irréfragable perdurance de ce que Joseph de Maistre nommait « le résidu divin ».

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Alain Soral ou l’anomalie Charlie (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : il y a toujours des ignorants qui traitent Alain Soral d’antisémite (au sens raciste du terme), à moins que ce ne soient des menteurs. Et quand bien même le serait-il, on voit mal ce qui justifierait une telle urgence à le mettre derrière les barreaux en tordant la loi. À ceux-ci, je conseillerai deux choses :

– lire Comprendre l’Empire, lire De l’esprit des lois et tenter de comprendre le rapport entre les deux ouvrages et ce qu’ils ont de dérangeant pour les pouvoirs absolus de leurs époques respectives ;

– méditer les paroles du pasteur Martin Niemöller.

Si rien ne se passe, alors la médecine ne peut malheureusement rien pour eux.]


Lundi 15 avril 2019, dans Le Figaro, à quelques colonnes d’écart, on put lire deux histoires : celle d’Alain et celle d’Hugo, deux facétieux personnages qui mirent en ligne un montage humoristique dans l’esprit Charlie. L’un moquait l’exploitation mercantile de la souffrance des juifs, l’autre moquait une foule de musulmans. Chacune de ces parodies provoqua l’indignation de leurs cibles respectives, ce qui peut sembler bien légitime, mais le droit à l’humour définitivement acté par la jurisprudence Charlie devait venir trancher rapidement le débat. Et pourtant, que croyez-vous qu’il advînt ?

L’histoire a parfois de ces ironies qui inspirent. Que l’on pense que le même jour où brûlait une certaine idée de la liberté d’expression en France avec la condamnation à un an de prison ferme pour Alain Soral, une bonne partie de la cathédrale de Notre-Dame partait en cendres, obligeant – ironie dans l’ironie – le président Emmanuel Macron à différer l’allocution probablement la plus importante de son mandat…

Et ce même jour encore, dans la plupart des médias français, était relatée l’histoire d’un adolescent un peu simplet (mais qui perdit sa naïveté quasi instantanément), auteur d’un Tweet aussi bête que l’âge de son inventeur :

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Quelques réflexions à la sortie du premier tour de l’élection présidentielle ukrainienne (le saker francophone)

[Note de l’administrateur de ce blog : le saker ne mâche pas ses mots avec la junte ukrainienne qu’il qualifie de “nazis” ou “ukronazis”. Évidemment, pour qui débarque de l’univers des media dominants occidentaux, pour qui le Russe est encore un bolchevik au couteau entre les dents et pour qui le coup d’État ukrainien de 2014 téléguidé par la CIA était une révolte populaire, ça pique un peu. C’est pourtant lui qui est le plus proche de la réalité : oui, des impérialistes américains et des juifs sionistes sont bien capables de financer des nostalgiques du nazisme quand ça les arrange. Car comme le dit l’auteur pour ces derniers, “J’ai toujours soutenu que le sionisme et le national-socialisme sont les deux faces d’une même pièce, nées du même ventre immonde – le nationalisme laïc européen – et que tout ce qui les sépare est une vision suprématiste inversée, c’est tout.”]


Le premier tour de l’élection présidentielle en Ukraine a eu lieu le jour du poisson d’avril et il pourrait être tentant de tout ignorer comme une grosse farce, bien sûr, mais il ne faut pas négliger que certains événements importants viennent d’avoir lieu. Je n’en discuterai pas tout de suite, il y aura beaucoup de temps pour cela à l’avenir. Pour le moment, je me concentrerai uniquement sur les éléments d’un panorama beaucoup plus large qui me paraissent les plus critiques.

Ces éléments sont :

Les nazis ont subi une défaite écrasante lors de cette élection.

Par nazis, je veux surtout dire leur principal représentant : Petro Porochenko – le reste des nazis mineurs a été tellement nul qu’ils n’ont plus aucune importance. Pensez-y : malgré son immense richesse – il a dépensé plus que tout le monde et a même dépensé plus du double que le grand dépensier suivant dans la liste, Timochenko, pour chaque vote obtenu  et malgré ses immenses « ressources  administratives » – euphémisme russe pour désigner la capacité d’utiliser le pouvoir de l’État pour son avantage personnel – malgré sa victoire au sujet des Tomos [église schismatique orthodoxe d’Ukraine] ; malgré le déclenchement de l’incident du pont de Kertch, malgré la rupture de tous les traités restants avec la Russie ; malgré son contrôle des médias et enfin malgré le soutien – à présent bien entendu tiède – de l’Occident, Porochenko subit une défaite écrasante. Voyez par vous-même :

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Les habits neufs de la médecine (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : voilà un excellent article de la Section Santé d’Égalité & Réconciliation sur un problème qui déborde largement le champ de la médecine, mais qui y est particulièrement aigu en raison de la complexité du vivant.

Cela me rappelle une réflexion que m’avait faite mon directeur de thèse lorsque je lui avais dit que j’avais acheté, bien des années auparavant, un gros bouquin de biologie cellulaire avec l’intention de le lire, mais que je ne l’avais toujours pas fait. “Tu peux le jeter !” m’avait-il répondu, “ce n’est pas comme en physique où les théories restent valables à l’échelle du siècle ou plus, là, ça change tout le temps !”

En médecine comme ailleurs, l’esprit de système fait des ravages… par contre, des approches alternatives, si elles sont menées avec le plus grand “sérieux” c’est-à-dire avec la rigueur et l’esprit critique propres aux sciences, peuvent réaliser de petits miracles. Et gratuitement ou presque… c’est d’ailleurs peut-être là le “problème” (pour certains).]


Dans le conte d’Andersen, deux escrocs font la promesse à l’Empereur d’un vêtement tissé si fin qu’il en devient invisible aux yeux des artisans moins doués qu’eux, et par la même occasion aux yeux de toute personne trop sotte pour s’apercevoir de sa valeur. La fable décrit bien ce qu’est un secret de polichinelle : tout le monde voit la supercherie, mais continue de faire comme si. À bien des égards, on peut se demander si le vernis de la science ne joue pas ce rôle en médecine. La médecine scientifique occidentale brille de mille feux partout dans le monde, sauf pour les sots ! Car pour le quotidien d’un grand nombre de malades, malgré la litanie « progrès, technicité, recherche, espoir » égrainée comme un chapelet en toute occasion, la médecine est nue.

Vive la science

Bien sûr, il n’existe pas d’autres voies pour saisir la réalité objective, – réalité complexe, chaotique et contradictoire –, que de partir à la recherche d’invariants et de relations de causalité qui nous la rendent plus lisible. Modéliser le monde, ou le corps humain, est une démarche indispensable pour comprendre et se repérer. La science construit des modèles théoriques, qui deviennent ainsi une approximation de la réalité, imparfaite certes, mais utilisable à l’image des « modèles anatomiques » en trois dimensions des facultés de médecine, conçus pour visualiser le corps humain et tenter d’en dévoiler les structures. Ainsi coordonner ses connaissances et construire un système relève d’une nécessité d’ordre logique et épistémologique. En revanche il faudrait se souvenir que la réponse à cette nécessité n’est qu’une représentation simplifiée de la réalité. Simplifiée, idéale, et donc fausse.

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Face au nihilisme : « retrouver notre vouloir-vivre
de Nation » (Pierre Le Vigan)

[Note de l’administrateur de ce blog : sur une forme de nihilisme “de gauche”, c’est-à-dire se définissant comme “progressiste”, voir aussi l’œuvre très moqueuse de Jean-Claude Michéa, et notamment “Les mystères de la gauche” dont j’ai déjà parlé ici.]


Antisémitisme : les Gilets Jaunes convoqués devant
le tribunal médiatique (Réseau International)

[Note de l’administrateur de ce blog : tous ceux qui s’attaquent en profondeur au pouvoir ou au discours dominant (qui sont évidemment liés) finissent tôt ou tard par être traités d’antisémites ; je suis bien placé pour le savoir. C’est maintenant le tour des Gilets Jaunes.

Mais si l’on peut mentir à une personne tout le temps ou à tout le monde de temps en temps, il est impossible de mentir éternellement à tout le monde tout le temps. Parce que la raison finit toujours par être plus puissante : une démonstration n’est pas valable parce qu’une majorité de personnes a voté pour, mais parce qu’elle est juste. Et donc contagieuse.

Ici Jean Pérès démontre calmement et avec méthode la vacuité du discours médiatique sur la “hausse des actes antisémites” en France, mais également le réel danger que représente pour nos compatriotes juifs le discours de ceux-là même qui prétendent lutter contre les actes et discours “antisémites”. En associant invariablement, en effet, toute critique radicale du système capitaliste à l’antisémitisme, tout particulièrement avec cette tentative de diabolisation des Gilets Jaunes, ces faux intellectuels et vrais irresponsables ne font qu’avaliser le cliché “c’est la faute aux juifs”.

Il est temps de rabattre le caquet à des parasites médiatiques aussi nuisibles. Comme le dit très bien l’auteur de l’article : “Les outrances des éditocrates ont, avec le temps, perdu de leur crédibilité, et apparaissent, même aux yeux les moins avertis, pour ce qu’elles sont : de la gonflette intellectuelle infatuée d’elle-même.”]


Entre le 10 et le 20 février, un certain nombre d’actes antisémites ont été relatés par les médias [1]. Cette séquence s’inscrit dans un contexte particulier, puisque le 11 février, le ministre de l’Intérieur rapportait les statistiques de l’année 2018 sur les actes antisémites, et s’inquiétait de leur augmentation de 74%. Ce chiffre sera par la suite une sorte de leitmotiv avancé dans la quasi-totalité des évocations de l’antisémitisme par les médias. Mais c’est surtout à partir de l’agression verbale antisémite d’Alain Finkielkraut par des Gilets Jaunes, le 16 février, qu’une grande partie de la classe politique, des intellectuels médiatiques et des éditocrates ont accusé les Gilets Jaunes d’être à l’origine de cette « explosion » d’antisémitisme.

Augmentation de 74 % des actes antisémites

Le 11 février, au soir de la profanation des portraits de Simone Veil et du mémorial dédié à Ilan Halimi et sur le site de ce mémorial, le ministre de l’Intérieur annonçait une augmentation de 74 % des actes antisémites au cours de l’année 2018. Le ministre dira même que « l’antisémitisme a progressé de 74% dans ses cris d’horreur l’année écoulée » (ce qui n’a pas de sens et sera corrigé par le communiqué officiel [2]). Les médias ont repris ce chiffre de 74% pour dénoncer une forte recrudescence des actes antisémites au cours de l’année 2018, certains n’hésitant pas à parler d’« explosion ».

Précisons-le d’emblée : notre propos n’est pas tant de tergiverser sur les chiffres – chaque acte antisémite est un acte de trop – que de montrer comment les grands médias, ayant dans leur grande majorité exhibé en « une » ce pourcentage, l’ont utilisé de manière décontextualisée.

En effet, parler d’une augmentation de 74% des actes antisémites n’est pas faux si l’on compare à la seule année précédente, 2017, mais doit être nuancé si l’on se réfère à une plus longue période. Certains médias ont d’ailleurs remis la déclaration du ministre en perspective au lieu de la reprendre les yeux fermés. C’est le cas, dès le 11 février, de FranceInfo, et le 12 février, de France Culture, de LCI, des Décodeurs du Monde ou encore du Figaro.

Le 14 février, Jérôme Latta propose sur son blog (hébergé par Mediapart) une analyse de ce chiffrage dans un article intitulé « Actes antisémites : un pourcentage est-il une information ? ». Il indique que le chiffre d’une augmentation de 74%, qui peut paraître très alarmant, se rapporte à un nombre relativement restreint d’actes : 311 en 2017 et 541 (+74%) en 2018 : « On peut d’abord estimer, même si cela mérite débat, que relativement à une population de 67 millions d’habitants, les faits concernés sont (intolérables mais) marginaux. On doit surtout affirmer que la variation de ce chiffre d’une année à l’autre est d’une portée très limitée, potentiellement trompeuse. » À propos de cette statistique annuelle, Jérôme Latta reproduit le tableau suivant :

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La grande messe pour le climat et l’invention du délit
de blasphème scientifique (FNLP)

[Note de l’administrateur de ce blog : enfin ! Une association pour la “libre pensée” dénonce les atteintes répétées à la liberté de penser, y compris pour ce qui touche au climat (certain(e)s ont déjà brandi la menace du “négationnisme climatique”, ce qui n’est pas de bon augure). J’ai pourtant moi-même contribué à dénoncer les manipulations de certains “climatosceptiques”, mais c’était, comme toujours, par souci d’esprit critique, et je pourrais faire de même pour des vedettes de “l’autre camp”… sachant que la notion de “camp”, en sciences, n’a justement aucun sens, et reflète l’abandon de la raison.

Je ne suis pas moi-même aussi anticlérical que la Fédération Nationale de la Libre Pensée, et je souris lorsque je lis comme titre de paragraphe “Coucou, revoilà l’Église !” : s’il s’agit de l’église catholique, ou plus généralement chrétienne, il est clair que ce n’est plus elle qui exerce aujourd’hui en France une influence déterminante sur le formatage des esprits, et ceci depuis longtemps. Ce sont plutôt, justement, des Églises qui prétendent ne pas en être, et qui en sont d’autant plus dangereuses et fanatiques.

Mais je laisse, bien sûr, la liberté à la Libre Pensée de penser ce qu’elle veut… et je la remercie de rappeler quelques évidences. Je compte même, peut-être, faire appel à elle pour me défendre contre une chasse aux sorcières bien contemporaine.

En attendant, insistons pour rappeler que le plus grand danger pour l’humanité ne provient pas du climat, mais du mensonge, élément essentiel de toutes les guerres, et de la passivité des hommes devant lui.]


En quelques années, la jeunesse de notre pays a connu la destruction physique de pans entiers de l’Humanité : l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, la Syrie… Sous nos yeux, le peuple palestinien est parqué dans des prisons à ciel ouvert, et le Yémen connait un déluge de bombes, made in France, et 80 enfants meurent chaque jour de faim…

L’armement actuel des puissances militaires est en capacité de raser toutes les grandes villes du monde, et pourrait provoquer des pandémies. Quand ce n’est pas sur le terrain militaire, c’est l’économie qui prend le relais. Après la crise de 2008, tous les experts se demandent quand les prochaines bulles vont éclater, menaçant toute l’économie mondiale.

Ce tableau rapide, connu et non-discutable, puisque factuel, est sous nos yeux. Or, depuis des mois, s’accélère une campagne d’une ampleur inédite : médias, gouvernement, responsables politiques de tous bords l’affirment : le monde est menacé par… le climat ! Les termes de « fin du monde » sont systématiquement accolés aux termes de « climat », « réchauffement climatique » ou, plus prudemment : « changement climatique ».

La jeunesse enrôlée comme au bon vieux temps

Et comme dans ces occasions, ce sont les jeunes qui sont utilisés : des enfants de 14 ans deviennent des stars médiatiques de shows et de démonstrations visant à faire « prendre conscience » de la nocivité des activités humaines et ce, souvent « à l’insu de leur plein gré ». Une grève « pour le climat » est prévue ce 15 mars et le gouvernement encourage cette propagande dans les établissements scolaires par l’organisation de débats.

Tout est bon dans cette nouvelle croisade et plus besoin d’avoir la moindre compétence dans le domaine : une image d’ours malade, un iceberg qui se détache, et voilà que tout le monde est invité à penser la même chose. Bien entendu, l’heure n’est pas à l’augmentation des salaires ou à la défense de l’industrie, on l’aura bien compris (puisque là, c’est de « fin du monde » dont il s’agit). Qui, face à un tel cataclysme annoncé, pourrait oser penser égoïstement à sa retraite ou à ses 5 euros d’APL, dont on nous a expliqué toute la futilité ringarde (leur suppression, ne l’étant pas, bien évidement).

Ainsi, ceux qui provoquent guerres, famines, épidémies, effondrements économiques ou asphyxie de pays entiers, invitent sans honte les étudiants et jeunes à se révolter… contre l’Humanité jugée menaçante envers elle-même et la planète. En effet, ce serait l’homme, dans sa totalité et entièreté indépendamment de sa condition sociale et économique, du marchand d’armes au SDF, qui serait responsable du danger imminent qui menace l’Humanité et la planète et serait coupable des catastrophes bien réelles qui se produisent sous nos yeux tous les jours. Tous humains, tous responsables, on vous dit. Cela va même plus loin, puisque dans une revue universitaire publique, on trouve tout naturellement ce titre : « l’homme, cette espèce cancérigène »… Avec cela, famines et guerres ne peuvent être que salvatrices…

Pour couper court à toute discussion, un des partisans de ce mouvement, François-Marie Bréon, n’hésite pas : « On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie »(1).

Le climat peut tout justifier, même la dictature. Un bel avenir pour la jeunesse.

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La vraie raison pour laquelle les globalistes
sont si obsédés par l’intelligence artificielle
(Brandon Smith via le saker francophone)

[Note de l’administrateur de ce blog : les auteurs de la peinture ci-contre sont des français, Pierre Fautrel, Hugo Caselles-Dupré et Gauthier Vernier, qui ont monté la société OBVIOUS. Hélas, la Société Française de Physique dont je suis membre, semble ravie de les avoir choisis comme parrains de son concours “Beautiful Science“. Notez comme il est toujours très snob dans certains milieux de parler l’Angliche, et ce même lorsque l’on représente la Société Française de Physique. Et notez aussi comme il est plus facile de vendre du vent (car il ne s’agit pas d’art) lorsqu’on a l’air cool et qu’on met une casquette à l’envers.

Remarque : la traduction du saker comporte au moins une erreur, que j’ai corrigée ci-dessous. Elle parle d’un sommet “IA pour Dieu” à Genève alors qu’il s’agit de “IA pour le Bien” (AI for Good). God et good, une seule lettre d’écart mais ce n’est quand même pas la même chose ! Dieu serait d’ailleurs incongru dans cette grand-messe scientiste.]


Il est presque impossible aujourd’hui de parcourir les nouvelles du Web ou les médias populaires sans être assailli par de vastes quantités de propagande sur l’intelligence artificielle (IA). C’est peut-être une mode pour mettre fin à toutes les modes, car l’IA est censée englober presque tous les aspects de l’existence humaine, de l’économie et de la sécurité à la philosophie et à l’art. Selon les affirmations courantes, l’IA peut faire presque tout et le faire mieux que n’importe quel être humain. Et, les choses que l’IA ne peut pas encore faire, elle sera capable de le faire un jour ou l’autre.

Chaque fois que l’establishment tente de saturer les médias d’un récit particulier, c’est habituellement dans l’intention de manipuler la perception du public d’une manière qui produit une prophétie auto-réalisatrice. En d’autres termes, il  espère façonner la réalité en racontant un mensonge particulier si souvent qu’il sera accepté par les masses comme un fait au fil du temps. Il le fait avec l’idée que la globalisation est inévitable, que la science du changement climatique est « indéniable » et que l’IA est une nécessité technologique. Les globalistes ont longtemps considéré l’IA comme une sorte de Saint-Graal technologique pour la centralisation. Les Nations Unies ont adopté de nombreuses positions et même organisé des sommets sur la question, dont le sommet « IA pour le Bien » à Genève. L’ONU insinue que son intérêt premier dans l’IA est la réglementation ou l’observation de la façon dont elle est exploitée, mais l’ONU a aussi des objectifs clairs pour utiliser l’IA à son avantage. L’utilisation de l’IA comme moyen de surveiller les données de masse pour mieux instituer le « développement durable » est clairement inscrite à l’ordre du jour de l’ONU. Le FMI surfe également sur la tendance de l’IA, en tenant des discussions globales sur l’utilisation de l’IA en économie ainsi que sur les effets des algorithmes sur l’analyse économique. La principale source de développement de l’IA est depuis longtemps le DARPA. Le groupe de réflexion militaire et globaliste injecte des milliards de dollars dans cette technologie, ce qui fait de l’intelligence artificielle l’objectif sous-jacent de la plupart des travaux du DARPA.

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M. MAGA et la fin de la civilisation occidentale
(le saker francophone)

[Note de l’administrateur de ce blog : M. MAGA, c’est bien sûr M. Make America Great Again.

Le saker dresse une liste des monstruosités “occidentales” qui comporte de nombreux points communs avec celle que Francis Kalifat (non islamique) adressa au président de mon université pour tenter de démontrer que j’étais fou (ce à quoi je répondis ici). Serait-il lui aussi un “militant d’extrême-droite halluciné dont le cas ressort de la loi Gayssot, sinon de la psychiatrie” ?

Déjà, il nous rappelle que “le tristement célèbre Patriot Act a été écrit avant même le coup monté du 11 septembre”… serait-ce pour nous suggérer que les auteurs des deux ont quelques accointances ?]


On enseigne aux gens d’Occident que leur civilisation a ses racines dans la Rome et/ou la Grèce antique. Il s’agit plus d’un cas d’autosatisfaction que de recherches historiques sérieuses. S’il est vrai que la ville de Rome a été saccagée en 410 après JC, la civilisation romaine chrétienne s’est poursuivie en Orient pendant encore mille ans jusqu’en 1453.

Les véritables racines de ce que nous appelons aujourd’hui la civilisation occidentale remontent aux périodes suivantes :

  1. Origine : les racines les plus anciennes (théoriques) son ancrées dans le premier royaume franc-mérovingien (481–751) et dans l’empire carolingien (751–843).
  2. Racine formatrice : le prétendu « Saint empire romain » (800-1806) qui n’était « romain » que par son nom – ce terme n’apparaît qu’au XIIIe siècle ; en français, il est appelé plus exactement « Saint-empire romain germanique » mais il faut vraiment l’appeler « empire germanique », puisqu’il n’était ni « romain » ni « saint ».
  3. Racines modernes (idéologiques) : Renaissance ; Révolution française ; Première guerre mondiale ; Seconde guerre mondiale ; Guerre froide.

Mais dans la pratique, on peut dire que la civilisation occidentale est issue du Moyen Âge (Ve-XVe siècles) ou, mieux encore, de l’époque des Croisades (1095-1410). Loin d’être l’héritier de l’empire romain, l’empire anglosioniste actuel est un descendant direct des Francs et de la civilisation qu’ils ont bâtie à l’Ouest sur les ruines de l’empire romain chrétien. De nos jours, quand les musulmans parlent de « croisés occidentaux », ils font totalement mouche. La seule différence entre les premiers croisés et leurs descendants modernes est que les premiers prétendaient au moins être chrétiens. Ces derniers portent leur matérialisme grossier comme un titre honorifique.

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