Pourquoi RAOULT est un héros ! (Idriss Aberkane)

[Note de l’administrateur de ce blog : à écouter en raison de l’urgence d’une part, et de l’analyse très juste de la conformité et de la corruption académiques d’autre part. Lesquelles conduisent aussi à sacrifier les carrières de ses “copains” pour préserver la sienne, surtout quand on la doit déjà à son conformisme plutôt qu’à son génie.

J’ai par ailleurs déjà critiqué Idriss Aberkane sur ce blog pour son analyse un peu trop optimiste de la création de richesses par le biomimétisme ; on n’est évidemment pas là dans le même registre de discussion intellectuelle tranquille et j’approuve entièrement ici la gifle bien méritée qu’il donne à un certain monde académique non seulement inutile, mais profondément nuisible.

Rappelons enfin comme le fait Idriss Aberkane que la chloroquine est un médicament hospitalier et que toute auto-médication est à proscrire.]


« Les connards qui nous gouvernent » (Frédéric Lordon)

[Note de l’administrateur de ce blog : augmenter la puissance du feu tout en bloquant la soupape de décompression a pour effet inéluctable de faire augmenter la pression et de faire exploser l’autocuiseur si affinités. Il semble que nos dirigeants n’aient que de vagues souvenirs de leurs cours de physique. Ce qui n’est pas vraiment une surprise vu leur promotion de l’irréel et leur mépris pour le concret.]


Bien sûr ça n’est pas moi qui le dis — ça non. C’est Claude Askolovitch. Plus exactement, Claude Askolovitch rapporte les propos d’un « ami pneumologue ». En même temps, on sent qu’il les endosse un peu. Ça n’est pas exactement lui qui le dit mais un peu comme si quand même. En tout cas, tous les papiers de la respectabilité sont dûment tamponnés : un journaliste de France Inter et d’Arte, on pourra difficilement plus en règle. Et donc tout d’un coup, sans crier gare, le voilà qui parle, ou laisse parler, de nos gouvernants comme de « connards ».

On se demande ce qui l’a piqué — en même temps il faut admettre : quand une vidéo appelée à demeurer dans la mémoire collective montre Agnès Buzyn, ci-devant ministre de la santé, déclarer fin janvier qu’évidemment le virus restera à Wuhan et qu’il n’y a aucune chance que nous en voyions jamais la couleur ; quand, jusqu’au 12 mars après-midi, le ministre Blanquer assène qu’il n’y a aucune raison de fermer les écoles (moi aussi, comme Claude Askolovitch, j’ai un ami : dans la classe de sa fille, sept cas positifs, mais pourquoi embêter les parents avec d’inutiles soucis de garde ?), et que le soir même la fermeture générale est annoncée ; quand, dans un tweet à ranger sur la même étagère que la vidéo de Buzyn, Macron, comme un hipster du 11e arrondissement qui aurait fait l’atelier poésie au collège, nous invite — le 11 mars — : « Nous ne renoncerons à rien, surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer, surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, au fêtes de soir d’été, surtout pas à la liberté », pour le 12 fermer les écoles, le 14 laisser son premier ministre annoncer un début de confinement général, et le 16 morigéner la population qui continuait sur la lancée de l’exemple qu’il lui donnait depuis des semaines ; quand on se remet sous les yeux le tableau d’ensemble de ces ahurissements, on se dit en effet que tous ces gens se sont fait prendre soit par surprise, soit par connerie. Et que l’hypothèse de la surprise étant à l’évidence exclue, il ne reste que celle de la connerie — qui n’est pas une surprise.

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Covid-19 : fin de partie ?! (Anthropo-logiques)

[Note de l’administrateur de ce blog : une mise au point bienvenue, voire nécessaire.

Il restera aux peuples, après cette crise, à placer leurs dirigeants devant leur responsabilité, pour ceux qui ont le malheur de subir des politiques de santé criminelles. Dans ce cas, les vies sacrifiées ne l’auraient pas été tout à fait pour rien.]


par Jean-Dominique Michel, anthropologue médical et expert en santé publique, Genève.

Telle était la tonitruante affirmation proférée le 26 février dernier par le meilleur infectiologue au monde (selon le classement expertscape), accueillie pourtant avec scepticisme et même sarcasmes par la communauté scientifique. Trois semaines plus tard, la réalité est en train de lui donner raison. Révélant au passage que nous aurions à peu près tout faux face au virus. Ce qui est en fait une excellente nouvelle !

Nous voici donc nous dit-on en « état de guerre ». Nouveauté certes pour nos générations qui (sauf pour les plus anciens) n’ont connu que des temps de paix. L’Europe est sous un quasi-couvre-feu, avec une restriction massive des libertés individuelles et une casse économique et sociale qui promet d’être dramatique. Les discours des chefs d’état s’enflamment à qui mieux mieux : nous sommes « attaqués », l’ennemi est « invisible », « sournois », « redoutable » mais nous en viendrons à bout ! Ce genre de vocabulaire paraît d’un autre âge. La réalité est plus prosaïque : nous subissons la contamination à large échelle par un virus qui est un pur produit de la rencontre entre la bêtise humaine (l’entassement dans des cages d’animaux sauvages de diverses espèces dans des marchés insalubres…) et de l’inventivité du vivant. La bestiole a donc franchi la barrière inter-espèces et s’est propagé à partir de là entre humains. Ce n’est pas une guerre, nous ne pourrons jamais vaincre ou éradiquer cette créature. Nous prémunir contre ses dégâts si, puis nous aurons à apprendre à vivre avec elle. Ce qui réclame une autre intelligence que celle des slogans martiaux sanitaires…

Précaution liminaire

Je l’ai dit et le répète : en ces temps de mobilisation collective, nous avons tous à respecter scrupuleusement les mesures qui sont imposées. Même si on doute de celles-ci ou qu’on les trouve inadaptées, aucun d’entre nous ne peut se donner le droit de suivre sa propre idée. Cette compliance -que je n’ai cessé de prôner- m’habite inconditionnellement.

Par contre, cette obéissance civile ne doit surtout pas conduire à une interdiction de penser ou de parler. Nous vivons des temps hautement traumatiques, avec des dégâts sur la population qui seront considérables. Donner sens à ce que nous vivons, nous renseigner, oser poser des questions est non seulement un droit inaliénable mais aussi une nécessité vitale !

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Coronavirus, analyse des données épidémiques dans
le monde : diagnostiquer doit être la priorité
(Pr. Didier Raoult)

[Note de l’administrateur de ce blog : le Pr. Raoult est une somité mondiale — pour ne pas dire la sommité mondiale — en matière d’infectiologie. À chacun de voir à la lumière de son analyse de la situation si nos gouvernants sont incompétents, criminels, ou les deux.

La chaîne YouTube de l’IHU Méditerranée-Infection est également riche d’informations scientifiques et pratiques sur cette pandémie.]


Maladie à coronavirus 2019 : séance de l’Académie des sciences du 10 mars

La vidéo que je reprends ici était accessible à tous — bien que “non répertoriée” — jusqu’au vendredi 13 mars 2020 au moins, date à laquelle je l’ai enregistrée. Pour une raison que j’ignore, elle est aujourd’hui inaccessible car “privée” à son adresse d’origine. Vu son intérêt médical et scientifique, j’ai décidé de la reprendre sur ma chaîne ; elle ne dévoile aucun secret et peut permettre à chacun de mieux comprendre cette crise, mais aussi comment fonctionne la recherche.

Je laisse à chacun le soin d’y piocher les informations qui l’intéresse en fonction de ses grilles de lecture, mais j’aimerais faire quelques commentaires personnels que j’espère utiles.

Quatre intervenants se succèdent, soit dans l’ordre d’apparition :

Je retiens personnellement de cette vidéo plusieurs informations, certaines directement utiles pour comprendre et apprécier la gravité de cette pandémie1, d’autres à caractère plus général sur la façon dont fonctionne la recherche : ses succès, ses limites, voire ses impasses.

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France-Corée : comparatif des compétences
gouvernementales (Laurent Caccia)

[Note de l’administrateur de ce blog : le bon sens et le souci du bien commun ont visiblement déserté le monde de nos “élites” ; il ne reste plus au peuple qu’à se prendre en main lui-même.

Remarque : il est assez courant en Asie de se déplacer en ville en portant un masque, même en dehors de toute épidémie ou pandémie. Ceci explique aussi la plus grande discipline des Coréeens.]


Coronavirus : les grands principes
pour renforcer l’immunité (Thierry Casasnovas)

[Note de l’administrateur de ce blog : un peu de bon sens et de sagesse en ces temps troublés ne peut pas faire de mal.

Bon sens : toute infection, quelle qu’elle soit, ne se développe que parce que notre système immunitaire est débordé. Virus et bactéries sont toujours présents dans notre entourage (et même à l’intérieur de nous-mêmes, où certains sont indispensables au fonctionnement de notre corps), penser qu’on peut les empêcher totalement de pénétrer par des masques ou des gants (qui bien sûr sont nécessaires dans les situations extrêmes) est une vue de l’esprit.

Sagesse : plutôt que de perdre son temps et son énergie à chercher de savoir quelle est la gravité réelle de la pandémie COVID-19 — ce qui est non seulement inutile, mais même dangereux, les informations contradictoires et l’inhibition de l’action qui en résulte conduisant à un affaiblissement de nos défenses — on peut agir pour renforcer son système immunitaire, ce qui ne peut avoir que des conséquences positives, coronavirus ou pas.

J’en profite pour ajouter une petite dose de bon sens due au Dr. de Lorgeril : la pandémie en cours se caractérisant par des pneumopathies, il est utile de rappeler qu’un poumon sert en premier à extraire l’oxygène de l’air (même si c’est aussi un émonctoire, comme le rappelle Thierry) et que son fonctionnement optimal peut difficilement s’envisager en atmosphère ultra-polluée… tous ceux qui ont voyagé dans les villes chinoises comprendront que certaines données pourtant pertinentes sont étrangement ignorées par les experts en PowerPoint® !

Et pour montrer que je ne suis pas sectaire, pour ceux qui préfèrent ruminer leur angoisse devant leur ordinateur au lieu de prendre leur système immunitaire en main… c’est par là !]


Cours d’auto-défense contre le coronavirus
(Alternatif Bien-être)

[Note de l’administrateur de ce blog : je reçois dans mon courrier la lettre d’Alternatif Bien-être, ce qui va sûrement permettre à certains de me classer parmi les gogos victimes des sectes obscurantistes qui osent remettre en question la sainte médecine allopathique. Vu ce qu’on peut entendre comme âneries parmi ses défenseurs inconditionnels, ce serait plutôt bon signe.

Cet article montre pourquoi l’affaire du coronavirus “chinois”, et surtout la panique organisée qu’elle suscite — alors qu’on devrait attendre des pouvoirs publics, au contraire, un sens de la mesure et de l’intérêt général, donc des mesures efficaces mais en même temps soucieuses d’éviter l’affolement des personnes les plus inquiètes — est éminemment politique, et révèle le désastre d’une politique de recherche dictée par le profit plutôt que le bien commun et la réflexion à long terme. La médecine n’est, hélas, pas la seule touchée, loin de là !]


Chers amis,

Il y a une chose que nous a appris le coronavirus : nous ne devons pas compter sur les pouvoirs publics pour nous protéger mais sur nous-mêmes.

Je ne vous parle pas de vous protéger par l’usage de gels hydro-alcooliques ou de masques en papier, ces solutions fétiches guère plus efficaces que le savon.

Je vous parle d’auto-défense immunitaire, la seule « vraie » protection efficace disponible actuellement.

Je vais revenir sur les moyens de mettre en place cette « auto-défense ».

Avant cela, j’aimerais revenir sur l’impuissance des pouvoirs publics dans la crise actuelle.

Pourquoi est-ce la panique au sommet de l’État ?

S’il n’existe actuellement aucun traitement connu au Covid-19, ça n’est pas parce que la maladie serait exceptionnellement dangereuse, il faut le dire et le redire.

C’est parce que les pouvoirs publics ne se sont pas donné les moyens d’anticiper la situation.

Pourquoi l’État panique-t-il ainsi, excédant des populations entières ? Pourquoi les grands médias relayent-ils sans cesse une telle psychose, alors que le nombre d’infections au coronavirus, et le nombre de décès dus au Covid-19, sont négligeables comparés à tant de maladies virales bien plus mortelles ?

Les médias expliquent que le Covid-19 est une maladie « émergente » et « méconnue ».

Et c’est vrai qu’on ne connaît pas avec précision son mode de transmission, je vous l’ai dit dans une précédente lettre.

Mais si je vous disais que les pouvoirs publics avaient les moyens de mieux connaître le coronavirus, et donc de trouver une solution fiable dès 2003

…mais ne l’ont pas fait ?

C’est ce que j’ai découvert ces derniers jours.

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Le message symbolique et non verbal du président Assad qui affole les analystes israéliens et les cabbalistes du monde entier (Strategika 51)

[Note de l’administrateur de ce blog : voilà qui prouve que celui qui “ne mériterait pas d’être sur la Terre” (dixit Laurent Fabius) a parfaitement compris à quelle hydre il avait affaire. Tant mieux pour nous : Rumpelstilzchen va trépigner de plus belle.

Pour ceux qui ont encore des doutes sur l’idéologie folle qui s’est emparée de “l’Occident”, je conseille notamment la lecture de :


Lors d’un discours commémorant la victoire d’Alep le 17 février dernier, le président de la République Arabe de Syrie est apparu dans un bureau où il n’y avait aucun drapeau syrien ou armoire de l’Etat syrien.

Attablé derrière un bureau vide mis à part un moniteur discret, le président Assad a délivré son discours en mettant à sa droite un faucon dont les yeux étaient tournés vers la droite et une très étrange fiole en verre remplie de liquide de couleur ambre à sa gauche.

Le président Bashar Al-Assad a tenu à ce que ces deux objets remplacent respectivement le drapeau national syrien et les armoiries de l’État avant la diffusion d’un message destiné à célébrer la victoire d’Alep. Ce message aurait pu passer inaperçu si ce n’est l’affolement qui a commencé à s’emparer des cabbalistes et des analystes israéliens qui ont commencé à décoder la symbolique cachée des images de ce discours. C’est en fait un message dans le message destiné au mouvement sioniste international et à la Cabbale talmudiste au pouvoir en Israël et imprégnant les États profonds aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en France, aux Pays-Bas, au Danemark et en Allemagne. Le décryptage de ce message non verbal affole l’internationale sioniste et les dirigeants israéliens dont la superstition est toujours sans aucune limite. Il implique trois éléments importants:L’absence de drapeau syrien et de tout signe représentatif de la République Arabe Syrienne indique que la guerre en cours ne concerne pas la Syrie mais relève d’un conflit plus grand et plus étendu impliquant des acteurs non toujours identifiés par la communication verbale, conventionnelle et formatée.

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Chroniques des sciences inhumaines et asociales (épisode 7)

[Note de l’administrateur de ce blog : la manif, tradition bien française — comme la grève — n’a pas besoin d’être précisément datée, surtout par les temps qui courent ; aussi celle dont parle ce nouveau texte de Cadet Roussel (écrit il y a quelque temps) ne le sera pas.]


Épisode 7

En revenant de la manif

Quelques tranches de manif, dont je rentre à l’instant.

Tandis que les loches du gouvernement bavent leurs « éléments de langage », la colère et l’émulation stimulent l’inventivité des manifestants : « Le point de non-retour » ; « Notre colère est à point » ; « Projet : retrait. Point ! » ; « Je ne veux pas finir par devoir faire le tapoint » ; « Pas de point dans la gueule » ; « Partir à la retraite, avec des clopinettes, non, non, non, à la réforme Macron » ; « Retraite à point, retraité à poil » (pancarte richement enluminée).
Et bien sûr, grand classique : « Pour eux des couilles en or, pour nous des nouilles encore ».

Quatre hommes portent sur leurs épaules un cercueil (en carton, soyons écolos), décoré sur chaque côté en lettres dorées : « Caisse de retraite ». S’agitant dans le vent d’hiver, un grand squelette en contreplaqué noir affiche le deuil de la retraite par répartition ; la Camarde qui le porte est drapée dans une vaste houppelande, comme un pleurant de tombeau princier. Elle a laissé sa faux chez elle, mais sa démarche est inexorable. Admiratif de sa force, je m’approche : sous son capuchon, la Mort porte une barbiche. Fort comme la Mort.

Delevoye (remplacé pour avoir dissimulé que 13 « associations » — dont un consortium de compagnies d’assurances — le défrayaient, voire le rémunéraient) est la proie des caricaturistes et la cible des moqueurs : « 13 mandats, 13 mandales ». Un prof cravaté tient une pancarte proprement imprimée : « Nous ne voulons pas être la génération qui aura sacrifié les suivantes » ; trop raisonnable et tristounet pour convaincre. Suintant la moraline à la mode. On regrette les manifs du temps jadis, quand les Anars scandaient aux flics : « CRS dispersion, c’est l’heure du feuilleton ! ».

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