Fake news : premières tranches de rire pour justifier
les attaques contre la liberté de la presse (Éric Verhaeghe)

Pravda[Note de l’administrateur de ce blog : la révolution par le rire (et par la raison, qui survit grâce à lui dans les moments les plus désespérés) est notre seul salut.

Du goudron et des plumes à volonté pour les menteurs professionnels qui voudraient nous donner des leçons de vertu.]


Le Sénat organisait mardi une table ronde sur les mesures à prendre pour lutter contre les « fake news ». Le débat, qui complète la proposition de loi de Richard Ferrand déposée à l’Assemblée Nationale, devrait donner lieu à de nombreuses considérations particulièrement drolatiques. Le Monde a ouvert le bal.

Donc, Le Monde a osé publier aujourd’hui une tribune donnant quelques recommandations pour lutter contre les fake news. Son titre : « appliquer au Web les bonnes pratiques éditoriales des journaux ». Le même jour, on apprenait que les Échos avaient renoncé à publier une interview d’Élisabeth Borne trop retravaillée par Matignon.

C’est donc ça les bonnes pratiques éditoriales des journaux qu’il faut appliquer au web : faire relire ses textes par des conseillers de cabinet ministériel avant publication ?

On adore le débat qui se met en place : tout irait tellement mieux si on rétablissait l’ORTF et le ministère de l’Information. Il n’y aurait plus de fake news, grâce à eux, et c’en serait fini de tous ces empêcheurs de tourner en rond qui ne respectent pas l’autorité de l’État.

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