« Pas ça ! » (Jean-Claude Paye – réseau Voltaire)

[Note de l’administrateur de ce blog : alors que le spectre “antirépublicain” du “fascisme” tente de masquer sa défaite en dansant sur du Jean-Jacques Goldman, faisant rétrospectivement soupirer de soulagement les deux tiers des Français ayant vaillamment fait barrage à la haine et aux zheureslesplussombresdelhistoire, le fascisme 2.0 rode tranquillement ses méthodes afin de mettre en place la dictature “soft”.

Pas au sens de “douce”, mais au sens de “software” : la dictature logicielle, celle qui a compris qu’il est plus efficace et moins coûteux de s’attaquer directement à ce qui commande vos actes et mouvements (la masse gélatineuse située entre vos deux oreilles) plutôt que de contrôler vos actes et mouvements eux-mêmes. Prévoyez de faire fréquemment des mises à jour d’antivirus si vous voulez lui échapper. Et merci à celui qui m’a signalé cet article.]


La campagne électorale présidentielle française s’est transformée en un exercice de propagande. Les électeurs sont bombardés de messages abscons qu’ils n’ont pas le temps d’analyser, mais qui les imprègnent.

À titre d’exemple, lors de son meeting d’Amiens, Emmanuel Macron a accusé Marine Le Pen de s’être réfugiée auprès des Prussiens lors du siège de Paris… en 1870, puis d’avoir partagé l’idéologie destructrice de l’Allemagne… en 1914. Sur ce, il s’est exclamé avec exaltation : « Pas ça !, Pas ça !, Pas ça ! ».

Bien sûr, vous n’avez pas écouté ce message, mais vous l’avez entendu : Marine Le Pen ne serait pas l’incarnation de la Nation qu’elle prétend être, mais de la Trahison. Vous devriez lui faire barrage et donc voter Macron.

Le sociologue Jean-Claude Paye nous explique pourquoi personne n’a réagi à ce délire soigneusement préparé et retransmis sans broncher par toutes les chaînes de télévision.

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Vers la féminisation ?

Le genre : sociologie punk

“La seule pensée qui vive est celle qui se maintient à la température de sa propre destruction.”

Cette citation d’Edgar Morin convient à merveille pour illustrer la pensée sans concession d’Alain Soral, sorte d’encyclopédiste punk toujours en avance d’un concept, “brutalement honnête” comme dirait son ami Gilad Atzmon, et aussi froid dans ses analyses écrites qu’il semble hypersensible dans ses improvisations vidéo.

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