Boutcha (2) : 10 questions sans réponses (Michel Collon)

[Note de l’administrateur de ce blog : si Michel Collon excelle dans le démontage des “mediamensonges” (terme qu’il a inventé), il faut reconnaître que la tâche est relativement aisée dans le cas de la propagande kiévienne, puisque même certains des diffuseurs de la propagande (Pentagone, BBC) n’osent pas vraiment la soutenir jusqu’au bout, conscients sans doute de sombrer dans le ridicule.

Michel Collon avait déjà publié une première vidéo, forcément moins aboutie, sur l’affaire de Boutcha le 5 avril, d’où le n°2 pour celle-ci, sortie le 12 avril.]


Gare de Kramatorsk : le missile était ukrainien
(É&R / Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : l’Empire du mensonge ne tient debout que par ses media, au mieux d’une ignorance crasse, au pire d’une complicité coupable. Il est important de mettre inlassablement en regard la propagande de guerre la plus grossière avec ce que sont capables d’écrire de véritables journalistes, et que sont capables de comprendre toutes les personnes dotées d’un minimum de bon sens.

Et aussi de rigoler un bon coup quand le hasard (ou la fainéantise des employés de la propagande…) donne de petites pépites contribuant à réveiller les endormis…]


Tout d’abord, la version officielle, celle du bombardement par les méchants Russes d’une gare bondée de civils ukrainiens :

Bien, notre devoir est fait. Nous avons d’ailleurs pêché ce tweet dans l’article du Midi Libre1 qui relatait l’évènement :

Le bilan de l’attaque de la gare de Kramatorsk s’est alourdi ce vendredi en milieu d’après-midi passant de 39 à 50 morts dont cinq enfants. Les autorités évoquent une centaine de blessés. Emmanuel Macron a qualifié cette attaque d’abominable sur Twitter.

Près de 50 personnes ont été tuées et plus de 90 autres blessées vendredi dans le bombardement de la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, où se trouvaient des milliers de civils tentant de fuir la région par crainte d’une offensive russe, ont dit les autorités ukrainiennes, qui accusent l’armée russe.

« Les forces russes ont frappé la gare de Kramatorsk, (ciblant) une gare ordinaire, des gens ordinaires, il n’y avait pas de soldats là-bas », a déclaré le président ukrainien Volodimir Zelensky lors d’une intervention par visioconférence devant le Parlement finlandais.

 

Mais voilà, les journalistes habitués à se faire l’écho des dépêches AFP et du narratif gouvernemental, sont devenus de vrais tire-au-flanc. C’est pourquoi, sans vérifier ni sa source (Complotiste non citoyenne #PasseVaccinalDeLaHonte #MLP2022) ni ce qu’il disait vraiment (Missile “Totchka U” lancé par l’armée ukrainienne), ces petits soldats plumitifs du système ont relayé un tweet inattendu. Comme quoi, par le truchement du pur hasard et de leur mauvais travail, les journalistes peuvent involontairement… informer ! Mais chut, laissons cet inespéré ilot de vérité flotter dans la mare boueuse de l’article du Midi Libre :

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Le massacre de Boutcha, un Timișoara à l’ukrainienne (Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : la fascination pour les images, et la croyance naïve qu’elles constituent des preuves de l’existence de ce qu’elles représentent, est probablement le levier le plus efficace de la propagande de guerre.

Parallèlement à cet article (de reporters sur le terrain), le New York Times essaie par exemple de démontrer via des images satellites que les corps qui jonchaient les rues à Boutcha étaient bien présents avant le départ des Russes… et même très longtemps avant puisqu’on parle, sur certaines photos, d’apparition de ces corps entre le 9 et le 11 mars (les Russes ayant entièrement évacué la ville le 30).

Resteront à expliquer les étonnantes déclarations du maire de Boutcha le 31 mars, donc après le départ des l’armée russe, ne disant pas un mot du massacre et disant même “grâce à Dieu, nous sommes tous vivants”.]


Le 3 avril 2022, les autorités ukrainiennes et les Occidentaux ont accusé la Russie d’avoir commis un massacre sur des civils de Boutcha, une localité située en périphérie de Kiev. Mais plusieurs incohérences indiquent que le massacre de Boutcha est un épisode digne de l’affaire des charniers de Timisoara (un cas d’école de désinformation).

Pour comprendre ce qui s’est réellement passé, il faut reprendre la chronologie des événements.

Le 30 mars 2022, l’armée russe se retire de Boutcha, dans le cadre du redéploiement des troupes vers le théâtre principal des opérations, à savoir le Donbass. Alexandre Kots, un journaliste qui était avec les troupes russes à Boutcha dit même que l’armée russe avait commencé à se retirer de cette zone déjà plusieurs jours avant, et que le 30 mars est juste la date à laquelle les derniers soldats sont partis. L’armée ukrainienne n’a pas réalisé immédiatement que l’armée russe était partie et a continué à bombarder la zone pendant plusieurs jours, ce qui a pu provoquer des pertes civiles.

Le 31 mars 2022, le maire de Boutcha, Anatoli Fedorouk, enregistre une vidéo, où il exprime sa joie concernant le départ des forces armées russes de sa ville. À aucun moment dans la vidéo il ne parle de massacre de civils. Le maire affiche un grand sourire et parle de victoire, etc. Pas un mot sur un éventuel massacre àBoutcha, pas un mot sur des pertes civiles. Rien. Ce qui est pour le moins étrange.

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Donbass – Azov a fait exploser le théâtre de Marioupol –
20 mars 2022 (Donbass Insider)

[Note de l’administrateur de ce blog : la propagande occidentale s’effondre, pour laisser place à la révélation des horreurs de la guerre. Ceux qui ont menti sciemment devront rendre des comptes.]


Zelenski a utilisé une mannequin enceinte
pour le faux attentat de Mariupol (Histoire et société)

[Note de l’administrateur de ce blog : tant qu’il y aura des naïfs pour gober cette propagande de guerre grossière, ils continueront.

Comme ils l’ont fait en Syrie… et ailleurs.

Donbass Insider a également démonté en règle cette manipulation en faisant preuve d’un peu de sens critique. Il suffirait que nous le retrouvions collectivement, et le fassions savoir, pour que tout s’arrête…]


L’attaque aérienne russe contre la maternité de Mariupol était en réalité une mise en scène. Bref ! je me demande s’il ne sont pas en train de nous refaire le coup de l’assassinat des bébés en couveuse par lequel une agence de publicité a réussi à populariser l’entrée en guerre contre Saddam HUSSEIN. (note de danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

10 mars 2022, 13:34

Photo : instagram.com/gixie_beauty
Texte original : Rafael Fakhrutdinov, article source (en russe) https://vz.ru/world/2022/3/10/1147840.html

galerie de photos : https://vz.ru/photoreport/1147869/#ad-image-1

Les autorités ukrainiennes ont inventé un autre faux monstrueux : cette fois, on attribue aux forces armées russes une frappe aérienne sur une maternité à Mariupol. Volodymyr Zelenskyy a accusé Moscou d’”atrocité”, ce qui a ensuite été repris par les médias et les politiciens occidentaux. Que s’est-il réellement passé à la maternité n° 1 de Mariupol et pourquoi le système de génération de fake news de l’Ukraine ressemble-t-il à ce qu’ont fait les occidentaux en Syrie ?

Mercredi soir, des images de la dévastation après une frappe aérienne présumée sur une maternité et un hôpital pour enfants à Mariupol sont apparues dans les médias ukrainiens. Des femmes et des enfants ont été blessés. Les autorités de Mariupol ont affirmé que 17 femmes en couches et des membres du personnel médical avaient été blessés “à la suite de la frappe aérienne”.

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Résumé de la situation en Ukraine

Si les media de grand chemin avaient pour rôle d’informer la population, ils pourraient, comme l’a fait François Asselineau dans cette vidéo de 46 minutes, exposer le contexte géographique et historique qui a conduit la Russie à attaquer l’Ukraine, après de longues années de provocations “occidentales”.

Mais pour ceux qui n’ont pas trois quarts d’heure à consacrer au problème – même si c’est peu par rapport à l’enjeu – de multiples sources “citoyennes” réalisent parfois d’excellents résumés sur les réseaux sociaux. Par exemple ici, en anglais, un certain Ricardo Alvarez Minera permet aux novices de comprendre en quelques lignes pourquoi nous en sommes là. Je traduis ci-dessous son commentaire.

1) Les forces ukrainiennes aux relents néo-nazis, d’origine putschiste, assassinent quotidiennement la population d’origine russe dans le Donbass depuis 2014 ; le monde occidental, l’ONU et les médias traditionnels n’en disent rien.

2) La Russie demande des garanties juridiques, zéro réponse.

3) L’OTAN, les USA et l’UE financent l’Ukraine en toute impunité, et l’ONU se tait.

4) La Russie demande à l’Ukraine de s’engager à respecter les protocoles de Minsk 1 et 2, et d’arrêter d’attaquer les Russes dans le Donbass ; l’Ukraine l’ignore et la France et l’Allemagne restent silencieuses.

5) La Russie demande que l’OTAN ne s’étende pas à ses frontières, et qu’elle ne s’étende ni à l’Ukraine ni à la Géorgie. L’Europe répond que ces pays ont tout à fait le droit de faire ce qu’ils veulent. Ils ne répondent pas aux garanties juridiques que la Russie a convenues avec les États-Unis au début des années 1990.

6) Les États-Unis, tout en envoyant plus de 300 tonnes d’armes à longue portée à l’Ukraine et des milliards de dollars aux forces armées ukrainiennes, menacent constamment la Russie de sanctions.

7) En 2020 et 2021, une résolution condamnant le nazisme, le néonazisme et le fascisme sous toutes ses formes a été adoptée à l’ONU. Les États-Unis et l’Ukraine ont voté contre. La quasi-totalité de l’Europe s’est abstenue. L’ONU est restée silencieuse.

En conclusion, ils ont fermé toutes les options diplomatiques à la Russie, ignoré toutes ses demandes légales et oublié les civils russophones du Donbass. Maintenant que Poutine prend les choses en main et les met devant le fait accompli, ils sont choqués. L’Occident a un biais russophobe.

 

C’était difficile à faire, de la part de journalistes dont c’est le métier de consulter des archives et de vérifier des informations ? Non. Si ce n’est pas fait, c’est que le but des media de grand chemin n’est pas d’informer, mais de relayer une propagande. Pour la crise “sanitaire” comme en temps de guerre. CQFD.

«Mais vous n’êtes pas en Iran!»: une Russe démystifie les mythes sur ce pays du Moyen-Orient (Sputnik)

[Note de l’administrateur de ce blog : il y a dans mes connaissances proches au moins deux personnes qui corroborent les dires de cette Russe, un collègue qui se rend régulièrement en Iran pour ses travaux de recherche et un dessinateur-voyageur qui vit non loin de chez moi, Philippe Bichon.

Mais il y a hélas encore des universitaires qui, n’ayant encore jamais posé le pied dans ce pays — tout en se proclamant “expert international” — continuent pourtant à en propager les caricatures les plus grossières, voire à récidiver après avoir reçu quelques commentaires remontés de lecteurs bien informés, et même à re-récidiver en reprenant à son compte la propagande sioniste la plus hystérique considérant l’Iran comme une pépinière de terroristes. Honte à eux !

Et on pourra conseiller à ceux qui croient la version israélo-compatible de l’attentat de l’AMIA d’aller se renseigner auprès de Maria Poumier et du documentaire qu’elle a réalisé sur la question.]


Cette Russe habite à Téhéran, porte le voile selon la loi et admire la bonté de son mari iranien. Dans un entretien à Sputnik, elle évoque les nuances de sa vie dans sa deuxième patrie et détruit de nombreux stéréotypes, ce qui a suscité dans un premier temps une incrédulité et des réactions tels que «vous êtes peut-être dans un autre pays».

Kristina Bochtchekh est née à Khabarovsk, dans l’Extrême-Orient russe, s’est mariée à un Iranien et habite depuis plus de deux ans dans la République islamique. Ayant commencé à partager ses impressions sur ce pays dans un blog, elle s’est heurtée à la méfiance et à l’incompréhension.

«Pour la plupart des gens, l’Iran est un pays arabe habité par des Arabes qui parlent l’arabe. C’est absolument faux, l’Iran n’a jamais été un pays arabe», indique-t-elle dans un entretien à Sputnik. «Les Iraniens sont Perses et parlent le farsi.»

 
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Les guerres de Syrie (Michel Raimbaud)

[Note de l’administrateur de ce blog : le lobby sioniste français, par la personne du président du CRIF Francis Kalifat, a essayé de me faire passer pour un esprit dérangé en citant, entre autres, des articles où je démontais la propagande de guerre anti-syrienne. Cela, comme le reste, finira tôt ou tard par lui revenir à la figure, et constituer une preuve à charge contre lui.

Israël est bien évidemment au premier rang des pays qui avaient “intérêt” à déstabiliser la Syrie pour se poser en “rempart contre l’islamisme” et en “îlot de stabilité” pour le Moyen-Orient, mais la contre-propagande court aussi vite que la propagande et surtout est plus durable qu’elle, reposant tout de même sur un produit universel (quoique malmené) de l’esprit humain : la logique.

Michel Raimbaud, dont je connais certains articles mais dont je n’ai pas lu le livre, a écrit un ouvrage qui pulvérise, évidemment, tous les mensonges que j’ai pu dénoncer ici. Son statut d’ancien ambassadeur de France ne nous fait regretter qu’une chose : qu’il soit depuis longtemps à la retraite.]


« Ils mentent… et ils savent qu’ils mentent… et ils savent que nous savons qu’ils mentent… Et malgré cela, ils continuent à mentir de plus en plus fort. » En choisissant de mettre en exergue de son livre, cette phrase écrite par Naguib Mahfouz, Michel Raimbaud donne le LA, celui d’une volonté de rétablir la vérité concernant un conflit qui a été si mal traité par les médias et certains experts. Le diplomate n’épargne pas ces intellectuels qui se sont « déconsidérés à force de respecter la doxa plutôt que la vérité et ceci au prétexte d’éviter marginalisation et isolement. » Lui, décrit « la guerre de Syrie telle qu’elle s’est déroulée dans sa réalité crue et cruelle et non la fiction martelée à coups d’intox par la communauté internationale. »

L’ouvrage est dense et limpide, il parle de la Syrie comme on l’aime, « ce cœur historique du monde », ce pays que tout être civilisé se devrait d’aimer et de chérir (1).

Michel Raimbaud parle clair. Il ne se perd pas. Il ne s’emberlificote pas dans les demi-mesures de salon chères aux diplomates, il ne renvoie pas dos à dos, « le régime de Bachar » et les « djihadistes modérés » qui auraient mal tourné. Il ne confond pas agresseurs et agressés. D’un côté il y a un Etat légitime, membre des Nations Unies, disposant donc du droit de se défendre et de protéger sa souveraineté, de l’autre, une horde de terroristes « hirsutes, coupeurs de têtes, égorgeurs, cannibales à l’occasion ayant laissé aux vestiaires toute trace d’humanité. »

L’auteur ne dilue pas non plus les responsabilités. Il désigne les États-Unis avec ses alliés occidentaux, France et Royaume-Uni en tête et leurs complices orientaux qui « ont tout fait pour anéantir la Syrie, son modèle de société, son identité de vieille nation, sa conscience historique immémoriale, tout ce que les régimes obscurantistes haïssent et veulent éradiquer, quel que soit le prix à payer. – Plus de soixante pays se sont abattus sur la “proie syrienne” dans le cadre des groupes Amis de la Syrie, sous direction américaine, ils ont soutenu les groupes armés, y compris, al-Nosra, en liaison avec les États-Unis et la CIA. » Personne n’a lésiné sur les moyens et l’auteur de rappeler que l’entreprise Caterpillar a fourni des tunneliers pour assister les terroristes de la Ghouta afin de creuser des galeries souterraines accessibles aux véhicules. L’un des administrateurs de cette firme, John Huntsman JR, est l’actuel ambassadeur des États-Unis à Moscou. Le monde est si petit…

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Dessine-moi un complot (Michel Raimbaud)

[Note de l’administrateur de ce blog : Michel Raimbaud est ancien ambassadeur de France, du temps où celle-ci n’était pas encore un dominion anglo-sioniste. Il fait donc appel aux facultés dont dispose normalement tout diplomate français : la raison, la connaissance du droit international et une certaine conception de l’indépendance de sa nation, voire de son rôle moteur dans le respect des valeurs fondamentales de notre civilisation.]


Incrusté dans l’actualité depuis mars 2011, pris en main par des médias de révérence, des intellectuels peu courageux et des dirigeants souvent ignares, le conflit de Syrie s’est vu classé illico presto à la rubrique des sujets qui fâchent et des nerfs qui lâchent. On connaît la doxa qui a pu s’imposer à la faveur de cette conjonction des médiocrités, qui ne fait pas honneur à notre vieille France éternelle.

A défaut de provoquer un séisme cérébral ou un remue-méninge, la tournure des évènements depuis la libération d’Alep en décembre 2016 a fini peut-être par bousculer quelques certitudes, mais il serait exagéré de dire, deux ans plus tard, que l’électricité a été totalement rétablie dans la patrie des lumières. On perçoit seulement, au compte-goutte et au microscope, des lueurs fugaces perçant l’obscure clarté qui tombe des étoiles de notre intelligentzia.

Curieusement, beaucoup d’ennemis « déclarés » de la Syrie font preuve de plus de clairvoyance que les cerveaux paresseux de notre microcosme. Ils se rendent compte et admettent que les avancées de la reconquête du territoire syrien par l’armée nationale, allant de pair avec les accords de réconciliation en série, ont créé une dynamique qui semble irréversible et leur interdit tout espoir de rétablissement stratégique.

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Syrie : festival de fake news sur les media de grand chemin

[Note de l’administrateur de ce blog : on pardonnera à l’auteur de la vidéo quelques fautes d’orthographe dans les sous-titres, et on le remerciera chaleureusement pour cette petite séquence fort pédagogique. Mais sans vouloir me vanter, si tout ce que je devais expliquer à mes étudiants était d’une aussi éclatante limpidité, mon métier serait vraiment du gâteau.

De cette compilation d’intervention de “journalistes” on retiendra donc ceci : soit ce sont tous des quiches de niveau olympique, avec un QI de moule sous Prozac® ne leur permettant pas de vérifier la source d’une information que même un enfant de 10 ans peut retrouver en moins de 5 minutes sur son smartphone, soit ils sont payés pour mentir et tremblent comme des feuilles à le seule idée de dire la vérité – et de perdre ainsi leur emploi.]


On retiendra aussi cette information sur l’affaire Skripal : selon des experts suisses indépendants du Laboratoire Spiez travaillant à la demande de l’Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques, en abrégé OIAC (hein M. Bourdin…), l’agent toxique BZ, faisant partie de l’arsenal des USA et du Royaume-Uni mais n’ayant jamais été produit en Russie ou en URSS, aurait été utilisé contre les Skripal.

Après cela, ceux qui s’imagineront que les frappes contre la Syrie ont été décidées précisément pour détruire les preuves de l’attaque chimique présumée et surtout les indices matériels permettant de remonter à ses véritables auteurs seront évidemment taxés de dangereux complotistes, et plus si affinités.

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