Le Spiegel dans la tourmente (France Inter)

[Note de l’administrateur de ce blog : une fois n’est pas coutume, notre service public peut avoir un discours de vérité sur l’étendue des bobards journalistiques. Enfin… il ne s’agit pour l’instant que de confrères étrangers. Espérons que l’exemple servira à une introspection salutaire. Comme le rappelle lui-même Anthony Bellanger, l’auteur de cet article publié le 25 décembre 2018, “Spiegel” signifie “miroir” en allemand.]


Le scandale est énorme en Allemagne : le plus prestigieux hebdo allemand employait un journaliste marron. Et pas n’importe lequel : SON journaliste vedette, Claas Relotius, plusieurs fois primé. Avec une chute shakespearienne.

Elle est proprement stupéfiante cette affaire et surtout, elle tient en haleine notre voisin depuis plus d’une semaine maintenant ! D’abord, dans le rôle de la victime, on trouve le plus prestigieux des hebdomadaire allemand : Der Spiegel, rien de moins.

Près de 700 000 exemplaires vendus toutes les semaine, 70 ans d’âge et une devise qui claque comme un couperet : « Dire ce qui est ». Une institution de la presse allemande, un exemple de sérieux et même 60 journalistes qui sont employés à traquer l’infox.

Et du côté du bourreau, Claas Relotius, 33 ans, journaliste vedette de l’hebdo, plusieurs titres prestigieux à son actif, dont celui du meilleur journaliste de l’année 2014 de CNN, beau gosse, un talent d’écriture insolent, sauf… qu’il a tout pipoté… ou presque.

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