Marine Le Pen peut-elle être une
Hillary Clinton hexagonale ? (geopolintel)

mlp_hc[Note de l’administrateur de ce blog : oublions un instant de crier à “l’extrême-droite” comme il est d’usage dès qu’il s’agit de Marine Le Pen (alors que son programme est objectivement plus à gauche que celui de Fillon), et intéressons-nous plutôt aux raisons qui pourraient la faire échouer. Car quand le peuple a compris qu’on se fout un peu de lui… mais qu’il a peu de mémoire, il est capable de voir en Fillon-les-casseroles-sarkozystes la rupture qu’il attend.]


Le succès inattendu de Donald Trump, que beaucoup espéraient sans y croire, provient d’un fait simple. Si simple, si monumental que l’entourage de Mme Le Pen ne semble pas l’avoir compris. Parce que si cela était, après la cooptation triomphale de François Fillon par la Droite, un frisson devrait leur parcourir l’échine… et un vent de panique souffler sur leur quartier général de campagne installé judicieusement 262, rue du Faubourg St Honoré – autant dire place des Ternes – pour que le bon peuple n’oublie surtout pas que l’establishment, même à la française, reste et restera toujours et encore, l’establishment. Parce qu’en un mot, la clef du succès de D. Trump tient en une ligne de conduite visiblement à rebours de celle adoptée par la dite Dame et ses gentils conseillers.

La grande Rupture

Or qu’a donc fait M. Trump de si extraordinaire  ? Et bien son discours – le vrai, pas celui qui nous est parvenu, déformé à outrance par des médias compradores [1] – était un discours de rupture. Rupture systémique, rupture épistémologique, appelez ça comme vous voudrez, soit un discours en rupture de ban. Celui que tous attendaient aux États-Unis comme le salut… une bouffée d’oxygène juste avant l’asphyxie du désespoir. Car mieux valait une insurrection dans et par les urnes qu’une guerre civile sous forme de conflit intercommunautaire voire d’affrontement interracial. Pensons aux cinq officiers de police tués et aux six autres blessés par balles le 7 juillet dernier à Dallas au Texas, puis à ces trois autres dix jours plus tard, le 17 juillet, en Louisiane à Bâton Rouge. Ce fut le programme des élites trotskystes des années soixante-dix, celles qui sont à présent aux affaires à l’instar de nos soixante-huitards parvenus jusqu’à Matignon en la personne de M. Jospin. Ces mêmes révolutionnaires embourgeoisés, mais non repentis, sont depuis vingt-cinq ans les cadres dirigeants de la Gauche au pouvoir… les Julien Dray, les Jean-Christophe Cambadélis, les Jean-Marie Le Guen, Laurence Rossignol, Benoit Hamon et cætera.

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Comment se faire lincencier du Huff Post ? Écrire sur la santé de Hillary Clinton ! (RT français)

Hillary ClintonEst-il prohibé aux Etats-Unis d’évoquer la santé de la candidate démocrate américaine ? David Seaman, chroniqueur du Huffington Post qui a vu ses accès bloqués par sa rédaction après la publication d’articles à ce sujet, explique la situation.

«Je travaillais avec eux, et, jusqu’à récemment, mes articles n’ont pas fait l’objet de plaintes. Ils appréciaient tellement mes papiers qu’ils les publiaient immédiatement», explique le journaliste américain en commentant la cessation de son travail avec le Huff. «Dimanche soir [le 28 août 2016], j’ai été privé de droit d’accès [à la publication de documents sur le site de Huffington Post], et, à peu près au même moment, mes deux articles sur la santé de Hillary Clinton ont été retirés. […] [Je les ai publiés] car à mon avis, quand un candidat à la présidentielle a visiblement des problèmes de santé graves qui ne sont absolument pas couverts par les plus grands médias, cela mérite l’attention. Pour ma grande surprise, ces deux articles ont été supprimés et on m’a refusé l’accès au site en tant qu’auteur. Donc je ne peux plus me connecter à mon compte ni publier quoi que ce soit. Jusqu’à présent, je n’ai reçu aucune explication ni réponse de la rédaction.»

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Diana Johnstone: “Clinton est vraiment dangereuse”
(Investig’Action)

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Hillary Clinton et Henry Kissinger

Jusqu’où ira Hillary Clinton pour accéder à la Maison-Blanche et que pourrait-on attendre de son éventuelle présidence ? Nous avons posé la question à Diana Johnstone. Dans son récent ouvrage Hillary Clinton, la reine du chaos, elle analyse le lien entre les ambitions de la candidate sans scrupule et la machine qui sous-tend l’empire américain. Du coup d’État au Honduras à la guerre en Libye en passant par l’instrumentalisation de la cause féministe, Diana Johnstone nous dévoile la face cachée de la candidate démocrate et nous met en garde sur le “Smart Power” cher à Clinton. Enfin, elle analyse pour nous le succès de Donald Trump et ce que son alternative représente vraiment.


La course à la Maison-Blanche se fait au coude-à-coude. Hillary Clinton a-t-elle une chance de l’emporter ? Comment analysez-vous sa campagne jusqu’ici ?

Elle a commencé sa campagne en grande favorite, mais ne cesse de baisser dans les sondages. Avec toute la machine du Parti démocrate à son service, un énorme trésor de guerre, et la certitude de gagner les premières primaires dans les Etats du Sud, Hillary Clinton avait une longueur d’avance qui rendait le rattrapage de son challenger imprévu Bernie Sanders quasi impossible. Pourtant, ce vieux sénateur peu connu, se qualifiant de « socialiste démocratique » dans un pays où le socialisme est largement considéré comme l’œuvre du diable, a suscité un enthousiasme extraordinaire, notamment parmi les jeunes. Quoi qu’il arrive, la campagne inattendue de Bernie a réussi à attirer l’attention sur les liens quasi organiques entre les Clinton et Wall Street, liens occultés par les grands médias. Pour la première fois, ceux-ci ont été efficacement contrecarrés par Internet qui fourmille de vidéos dénonçant la cupidité, les mensonges, la bellicosité de Mme Clinton.

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Pratique du complot (Info-Palestine)

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Georges Ibrahim Abdallah

Fabius et Valls ont obéi aux injonctions d’Hillary Clinton en empêchant la libération de Georges Ibrahim Abdallah !

Des emails récemment déclassifiés émanant de Hillary Clinton, ancien ministre américain des Affaires étrangères et actuelle candidate aux élections présidentielles révèlent qu’en 2013, alors qu’elle était ministre des Affaires étrangères, elle est intervenue directement avec Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, pour empêcher la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

L’appel téléphonique en question entre Hillary Clinton et Laurent Fabius a eu lieu le 11 janvier 2013, c’est-à-dire le lendemain du jour où la Cour d’Appel a prononcé la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Ibrahim Abdallah, communiste révolutionnaire arabe, militant de la cause palestinienne, était détenu dans une prison française depuis 1984. En 2013, la plus haute Cour de Justice française lui a accordé sa libération conditionnelle.

Mais Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’y est opposé suite à l’intervention d’Hillary Clinton. Il a refusé d’extrader Ibrahim Abdallah au Liban et a prétendu qu’il ne lui serait pas possible de veiller à ce que celui-ci tienne parole une fois rentré dans sa patrie.

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