Alors que des gauchistes – généralement plus très jeunes ni intellectuellement alertes – en sont encore à associer l’idée de nation et celle de “fascisme” (dont ils sont en général bien incapables de donner une définition correcte), il est rassurant de voir que d’horizons très divers proviennent des réflexions pertinentes sur l’idée de souveraineté nationale, seul rempart au totalitarisme transnational voulu par une oligarchie ultracapitaliste prédatrice dont l’hybris paraît sans limite. Peut-être faudrait-il rappeler à ces gauchistes fatigués que pour pouvoir chanter l’Internationale, il faut encore que les nations existent ?
Grèce
Le mélenchonisme, impasse défoulatoire d’un gauchisme inculte
Une petite vidéo vaut mieux qu’un long discours :
Indispensable Jean-Michel Vernochet (ERTV)
L’ultimatum de Francfort (Jacques Sapir)
La Banque Centrale Européenne vient de choisir son camp, et c’est – qui s’en étonnera – celui de l’Allemagne. Par la mesure qu’elle vient de prendre contre la Grèce, elle envoie un signal très clair au nouveau gouvernement : restez dans le cadre du plan d’aide décidé par la « Troïka ». Mais, elle vient de déclencher un processus qui peut aboutir à l’inverse de ce qu’elle recherche. Loin de faire céder le gouvernement grec, cette mesure pourrait le forcer à prendre des mesures radicales qui, à terme, provoqueraient une rupture définitive entre la Grèce et ses créanciers et conduiraient ce pays à sortir de l’Euro. Telle est la logique du jeu de « poulette » (chicken) que l’on a décrit dans la note précédente1.