Macron avait bien menti : fermeture de 400 écoles rurales (E&R)

[Note de l’administrateur de ce blog : et il y a un paquet de Français qui ont voté Macron pour “faire barrage au fascisme et à l’extrême-droite”… Ils vont comprendre cette fois ou la médecine ne peut plus rien pour eux ?]


Ça fait des années que les Premiers ministres successifs travaillant pour la Banque (ou la Dette) nous expliquent que l’État n’a plus les moyens, que l’État est en faillite, que le pays est endetté, que les services publics coûtent trop cher, que le social c’est bien mais c’est un luxe. Conséquence : explosion du prix du train, du prix de l’électricité, du prix de la bouffe, du prix de tout. Paupérisation générale, révoltes du pain, c’est un peu ça les Gilets jaunes quand même, et aujourd’hui, on apprend que le libéralisme qui a mis la main sur l’État a décidé de fermer 400 petites écoles rurales.

Les élèves seront regroupés dans ces grands bahuts concentrationnaires qui sont tout sauf agréables à vivre. À quand des écoles à l’échelle humaine ? Visiblement c’est pas pour demain. Pour les puissants aux commandes de la nation, l’école ne sert pas à grand-chose à part repérer quelques têtes qui iront rejoindre l’élite. Le reste, on s’en fout, qu’il se débrouille.

Décidément, quand on lit l’article d’Aujourd’hui en France de ce 1er juillet 2019, on voit que le spécialiste des fusions-acquisitions de chez Rothschild n’a pas perdu la main : une école, c’est comme une entreprise, ça se garrotte pour en extraire les emplois en trop, ça se découpe à la hache et ça se remonte ailleurs, ça fusionne et ça grossit, mais ça ne reste surtout pas à l’échelle humaine. Start-up nation, putain !

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Destruction méthodique des repères : la preuve par le bac

Nimrod

réforme pédagogique

Cette semaine, j’étais président de jury de baccalauréat, une formalité essentiellement administrative due au fait que le baccalauréat constitue, officiellement, le premier des grades universitaires. N’imaginez pas pour autant que les universitaires soient consultés pour en définir les épreuves : il n’en est rien. Mais n’imaginez même pas que les professeurs de lycée soient consultés non plus : ce serait trop beau. Les correcteurs que j’ai rencontrés étaient tous furieux contre les barèmes et consignes de notation qu’ils doivent respecter (sous peine de sanctions), où les questions faciles rapportent un grand nombre de points et les questions difficiles, celles qui montrent réellement que l’élève a travaillé et acquis une méthode et des connaissances, ne sont plus là que pour quelques demi-points symboliques.

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La déséducation antinationale

NVB 14-01-2015 Assemblee Nationale

“Même où il n’y a pas eu d’incidents, il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves. […] Ces questions nous sont insupportables, surtout quand on les entend à l’école qui est chargée de transmettre des valeurs.”

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’ignorance du gouvernement d’occupation Valls II, 14 janvier 2015.

Najat Vallaud-Belkacem est l’illustration parfaite de cette prédiction de Françoise Giroud, dans Le Monde du 11 mars 1983 :

« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente. »

 

Pour une fois, je peux reprendre un communiqué syndical dans son intégralité sans en désapprouver une ligne. Je vous livre ci-dessous celui du Syndicat National des Personnels de la Recherche et des Établissements d’Enseignement Supérieur – Force Ouvrière (ouf !), de son petit nom SNPREES-FO, et de la Fédération Nationale des Syndicats Autonomes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (Sup-Autonome). Je n’y ajouterai qu’un commentaire : il ne s’agit pas seulement de la “mort annoncée de la recherche en sciences humaines et sociales” , mais de celle de la recherche tout court.

Ne nous trompons pas : il s’agit d’un combat à mort entre l’intelligence et l’obscurantisme, toutes disciplines confondues. Et comme pour l’ensemble des grandes batailles actuelles, où toutes les valeurs sont inversées, ceux qui veulent imposer l’obscurantisme sont ceux-là même qui prétendent le combattre.

Les syndicats, et plus généralement les mouvements politiques dits “de gauche”, vont-ils enfin se réveiller, cesser de traquer “l’extrême-droite” et “le fascisme” là où ils ne sont pas, pour enfin s’attaquer à la source contemporaine du totalitarisme : le pouvoir politico-médiatique actuel, en France comme dans les autres “démocraties occidentales” , et la technostructure proto-fasciste de l’Union Européenne sous domination impériale États-Unienne, responsable de l’ascension au pouvoir à Kiev d’un gouvernement ouvertement néo-nazi ? Suspense

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