[Mise à jour du 9 octobre 2018 : les lecteurs peu informés sur la question qui penseraient (à tort) que l’introduction qui suit s’inspire de lectures cataloguées “négationnistes” pourront avec profit se reporter à l’excellent livre de Jean Bricmont “La République des censeurs” ou, à défaut, à la fiche de lecture que je lui ai consacrée.
Les anglophones pourront également constater qu’aux USA, la discussion sur ce sujet est beaucoup plus libre qu’en France.]
C’est un nombre magique, quasiment mythologique, que les défenseurs d’une Shoah davantage sacralisée qu’historiquement étudiée psalmodient devant les micros qui leur sont tendus. Six millions, le nombre de victimes juives de la barbarie nazie. Pourtant, aucun historien sérieux n’oserait aujourd’hui l’avancer, tant il semble davantage relever de la tradition orale que de bilans humains – et macabres – précis. Évidemment pas une invention à partir du néant, comme le cas d’ Édith Frolla à Yad Vashem, mais un nombre plus émotif que quantitatif.
Ce n’est pas très étonnant, quand on connaît la volonté des Alliés de faire porter à l’Allemagne la responsabilité intégrale des atrocités de la guerre, et de la soumettre psychologiquement – donc politiquement – par un fardeau moral de culpabilité maximale ; et surtout quand on sait comment le tribunal de Nuremberg s’était autorisé à travailler :
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