Catherine Austin Fitts : “Les passeports vaccinaux
sont la fin de la liberté humaine en Occident.”

Selon Wikipédia (version anglo-américaine), “Catherine Austin Fitts (née le 24 décembre 1950) est une banquière d’affaires américaine et une ancienne fonctionnaire qui a été directrice générale de Dillon, Read & Co. et, pendant la présidence de George H. W. Bush, secrétaire adjointe au logement et au développement urbain des États-Unis.”

Elle y est aussi présentée comme défendant des “théories du complot”… vous n’espériez quand même pas que Wikipédia vous guide objectivement pour comprendre dans quel monde nous vivons, j’espère ? Il est vain d’y chercher autre chose que le plus petit dénominateur commun de la connaissance.

Vu sa carrière passée1, Catherine Austin Fitts n’est donc pas à proprement parler une farfelue ni quelqu’un qui méconnaît le milieu bancaire, et ce qu’elle a dit aux Suisses sur la “crise COVID” dans une conférence de presse le 12 novembre dernier pourrait bien être, même si cela ne dure qu’à peine 5 minutes, plus important que tous les discours scientifiques sur la maladie, l’efficacité des “vaccins” ou leur dangerosité. Car une fois que l’on a compris cela, on peut travailler sereinement pour comprendre le reste, en voyant “derrière” ou “à travers” l’écran de fumée qui nous est présenté sous forme de lois contraignantes.

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Emmanuel Macron : acteur, banquier et peut-être
Président… (Géopolintel)

[Note de l’administrateur de ce blog : j’ai déjà évoqué Macron et son mouvement politique “En marche”, pure baudruche médiatique, dans cet article. Il est néanmoins fascinant de voir comment ce très mauvais acteur (voir la vidéo hilarante de son discours dans l’article complet de Géopolintel), au-delà du ridicule, a néanmoins des chances non négligeables de devenir le prochain Président de la République, et donc de parfaire l’œuvre de destruction et de soumission de la nation française entreprise depuis bien longtemps, mais singulièrement accélérée sous Sarkozy puis Hollande.

Ces chances d’accéder à la tête de l’État sont évidemment fortement dépendantes du lynchage médiatique en cours de François Fillon, que Francis Cousin analyse comme un assassinat symbolique nécessaire à la promotion de Macron, présenté comme le “laboratoire le plus extrémiste du devenir du Capital pour casser les luttes de classes”. 

Et pour parfaire la noirceur du portrait de notre fausse démocratie française, qui n’est plus qu’un décor branlant, on pourra comparer l’essor fulgurant du “parti” de Macron (parti de rien il y a quelques mois… pour arriver à rien jusqu’à présent, puisque son programme demeure inconnu), propulsé par un battage médiatique inouï, avec la censure totale subie par l’Union Populaire Républicaine depuis maintenant dix ans, alors que ce parti de 15 000 adhérents (soit plus que n’en compte le MoDem de François Bayrou) propose un programme qui se révèle chaque jour un peu plus en accord avec les problèmes du moment, au premier rang desquels figure la perte de souveraineté due à l’Union Européenne.]


Pendant que les candidats à la présidentielle s’étripent, Emmanuel Macron est « En Marche » pour le Palais des Festivals de Cannes ou bien pour celui de l’Elysée. Mais n’est pas Ronald Reagan qui veut !

Emmanuel Macron a été surreprésenté dans la presse française, notamment celle de Patrick Drahi, ami de Bernard Mourad, Conseiller spécial chargé du financement de sa campagne du mouvement « En Marche ». Le rôle qui lui a été attribué n’efface pas son passé de banquier d’affaire. Pour des professionnels de la communication, c’est raté, et nous en avons pour preuve la caricaturale expression de rage de son discours de Paris. Si les américains ont élu un « acteur cowboy » en 1980, les français vont-ils voter pour un acteur peu convainquant dans le rôle du « révolutionnaire » ?

Pourquoi les hommes « derrière » Macron continuent-t-ils à persister dans cette stratégie grossière ?

Et bien l’enjeu est important, puisque la France, tout comme les Etats Unis, peut élire un Président qui échappe au « système ».

Le contexte, c’est l’imbroglio politique et financier de cette fin d’année 2016, avec l’abdication de François Hollande et sa soumission à la finance, son ennemie déclarée lors de sa campagne des présidentielles de 2012. Hollande a reçu dans le plus grand secret, selon le Wall Street Journal, le PDG de la JP Morgan lui faisant miroiter de rapatrier les emplois de la City de Londres à Paris en raison du « Brexit ». Le « deal » étant de casser les lois du Code du travail en France. A cela Hollande a exprimé l’assurance que ce serait fait, soit sous son mandat, soit avec le prochain gouvernement de 2017.

Macron sera-t-il celui qui, comme tout bon « révolutionnaire libéral », cassera les derniers remparts de notre pays face à la dérégulation des banquiers internationaux ?

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Décryptage du système économique global [7/7] : Géopolitique du concept de propriété privée – 2/2 (le saker francophone)

boxer-homme-fantaisie-propriete-privee-noir[Note de l’administrateur de ce blog : voici le dernier article de la longue et passionnante série de Valérie Bugault. On trouvera un récapitulatif des liens vers l’ensemble de ses contributions au site le saker francophone sous le lien de cet article.]

Par Valérie Bugault – le 21 février 2016

Nous arrivons maintenant au terme – deuxième partie – du dernier article de notre série portant sur le décryptage du système économique global.
Cet article traite d’un sujet d’apparence anodine – il ne semble pas concerner directement le quotidien de tout un chacun –, qui est en réalité un sujet capital en termes d’organisation sociale et de symbolique politique : le concept nouveau de propriété économique. Cette notion nouvelle de propriété économique est de nature à mettre un terme à 250 ans d’illusion démocratique entretenue par l’ascenseur social qu’a été le droit de propriété.

Sous partie II : … à la fin de la propriété privée et à l’avènement de la propriété économique

Ce droit de propriété, dont l’avènement a été explicité dans notre article précédent 1, a été le moteur essentiel des régimes politiques qui ont existé depuis la fin du XVIIIe siècle, c’est-à-dire, grosso modo depuis l’époque contemporaine, en ce qu’il a permis au peuple français de croire en l’effectivité de l’absence de castes sociales préétablies et inaliénables. L’illusion, aujourd’hui en voie d’effacement, laisse la place libre à une nouvelle conception de la vie sociale autour de castes inamovibles, conception symboliquement matérialisée par le nouveau concept de propriété économique.

Nous analyserons ce que recouvre la propriété économique (I), avant de considérer l’origine sociologique de ce concept nouveau (II) et de constater pourquoi cette notion est en passe de devenir du droit positif (III).

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Et dans l’ordre, l’ensemble des articles de cette série :

 

Décryptage du système économique global [7/7] : Géopolitique du concept de propriété privée – 1/2 (le saker francophone)

boxer-blanc-propriete-privee[Note de l’administrateur de ce blog : un article particulièrement important, dense et lumineux de la série hebdomadaire de Valérie Bugault, déjà remarquable. Diffusé ici avec un peu de retard pour cause de vacances… Je suggère une lecture complémentaire fort utile pour comprendre la prise de pouvoir de la bourgeoisie commerçante : Comprendre l’Empire.]

Par Valérie Bugault – le 21 février 2016

En France, et plus généralement en Occident, la propriété privée telle qu’issue du Code civil disparaît à mesure que les grands propriétaires accapareurs s’enrichissent de l’appauvrissement des masses.

Ce phénomène est d’autant plus accentué que les monnaies fiduciaires vont, à la faveur de crises monétaires et financières savamment organisées par les tenants du pouvoir économique mondial 1, bientôt perdre une partie substantielle de leur valeur artificielle. Devant le danger de disparition – organisée – de la richesse monétaire, les temps sont venus pour les détenteurs de grandes fortunes de disposer juridiquement de tous les biens matériels disponibles.

Nous voici donc collectivement entrés dans une nouvelle ère d’accaparement des richesses matérielles (biens matériels tangibles tant mobiliers qu’immobiliers) et immatérielles (brevets, marques) par un petit nombre d’individus. En termes de philosophie politique, l’époque contemporaine ressemble de plus en plus au Moyen Âge dans lequel les seigneurs et le clergé se partageaient les terres que les paysans avaient le droit de cultiver contre paiement d’impôts en nature et en argent. Mais, à la différence du Moyen Âge, les seigneurs actuels ne doivent rien à leurs vassaux, ni protection ni secours. La route juridique, politique et économique que l’on voit prendre est, bien au-delà d’un retour à la féodalité, une véritable impasse civilisationnelle dans laquelle l’individu n’aura comme seule valeur que celle du niveau d’accaparement atteint par ses richesses ; il s’agit ni plus ni moins de la négation de l’individu et des conceptions naturelles de la vie sur terre. La perspective pour la très grande majorité des humains est celle du servage pur et simple, dans lequel ils finiront, tôt ou tard, par être des pièces de rechange corporelles pour la classe dominante des marchands devenus financiers.

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Décryptage du système économique global [2/7] : Géopolitique du libre-échange (le saker francophone)

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Le long cheminement du nouvel ordre mondial

Par Valérie Bugault – le 21 février 2016

Introduction

Le libre-échange est la déclinaison du principe plus vaste de liberté du commerce. Il s’agit donc d’un concept commercial mis en pratique par des entreprises de type capitalistiques.

Sous couvert de liberté du commerce, le libre-échange a pour conséquence la mise en concurrence, au niveau international, de toutes les entreprises du monde. Il en résulte, de façon inéluctable, la disparition des petites et moyennes entreprises au profit des multinationales économiquement plus performantes, en raison non pas de leur efficacité de fonctionnement, mais de leur poids sur les différents marchés. En d’autres termes, le libre-échange favorise concrètement sur toute la planète la prédation économique des agents les plus faibles par les plus gros d’entre eux, c’est-à-dire la concentration des capitaux. En raison de l’extrême prévisibilité de cette conséquence du libre-échange, on peut en déduire qu’elle est, en réalité, l’objectif inavoué du principe en question.

Ainsi, la liberté du commerce via le libre-échange n’a pas pour vocation de servir mais au contraire d’asservir – la concurrence faussée et débridée aidant – les petits commerçants. La liberté du commerce au moyen du libre-échange n’a pas non plus pour vocation de servir les intérêts du citoyen en occasionnant une baisse générale des prix puisque la concentration des capitaux, qui lui est consubstantielle, s’y oppose fondamentalement. La liberté du commerce par le libre-échange ne sert finalement les intérêts que d’un seul maître : la petite caste qui détient les principaux capitaux du monde. Caste qui a consciencieusement organisé, à la faveur de sa mainmise sur l’organisation bancaire – permettant l’organisation et l’entretien de crises bancaires et financières 1 – et commerciales du monde, l’accaparement de la majeure partie des biens matériels de cette planète.

Nous analyserons l’historique du mouvement de libre-échange (I) avant d’examiner en quoi il s’analyse en une négation du concept d’État (II) et quelle méthodologie il suit (III).

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Décryptage du système économique global [1/7] : Géopolitique du système des banques centrales (le saker francophone)

UN-SEUL-ET-UNIQUE-COUPABLE-LES-BANQUES-CENTRALES-1[Note de l’auteur de ce blog : un premier article limpide, d’une série qui s’annonce passionnante. Je reprendrai bien sûr les suivants. En complément, je rappelle l’excellent film de vulgarisation de Gabriel Rabhi sur le système bancaire, ses origines historiques et ses transformations progressives jusqu’à la tyrannie actuelle :
Crise, dette, chômage : qui crée l’argent ?]

 

Genèse de l’ordre bancaire oligarchique : du système des banques centrales aux institutions financières internationales

Par Valérie Bugault – le 21 février 2016

Mayer Amschel Bauer, fondateur de la dynastie Rothschild : «Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à m’occuper de ceux qui font les lois

La notion de banque centrale suppose une centralisation des questions monétaires entre les mains de banquiers centraux contrôlés par des banquiers privés. Le règlement des questions monétaires est donc, par construction, dévoué à la satisfaction des intérêts bien compris des propriétaires majoritaires des principales banques privées 1.

L’existence d’une banque centralisée aux mains d’acteurs financiers privés, qui régit la monnaie dite d’État et qui réglemente plus ou moins directement le secteur des banques privées est le cœur nucléaire de la question monétaire. Les banques centrales 2 sont le centre névralgique de l’organisation du système financier actuel.

Ce concept dit de banque centrale s’est volontiers paré des vertus de l’orthodoxie financière pour s’imposer de façon définitive aux yeux du public. Ainsi, s’est répandue l’idée générale selon laquelle le concept de banque centrale indépendante est justifié par la nécessité de lutter contre un excès d’utilisation, par les hommes politiques, de ce qu’il est convenu d’appeler la planche à billets. Deux constats factuels s’opposent de façon rédhibitoire à l’adoption d’une telle justification.

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Pétrole, une guerre d’un siècle

Pétrole, une guerre d'un siècleLe genre : histoire contemporaine sans maquillage

Voilà un livre qui donne envie d’être dictateur. Pour pouvoir imposer sa lecture à tous les lycéens et étudiants, et les déniaiser d’une histoire officielle très éloignée de la réalité des enjeux géopolitiques, surtout au vingtième siècle. Son titre est quelque peu trompeur : même si le pétrole y occupe une place de choix, William Engdahl, né au Texas et vivant en Allemagne, nous entraîne aussi dans les machinations peu avouables du lobby bancaire et du complexe militaro-industriel, au sujet duquel le président Eisenhower lui-même, qui n’était pas un bleu sur le sujet puisqu’ayant atteint le sommet de la hiérarchie militaire, nous conseillait dès 1962 d’entretenir la plus extrême méfiance. Il avait ô combien raison.

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