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L’aversion publique comme déification (Dmitry Orlov)

1984 – la minute de la haine

[Note de l’administrateur de ce blog : un bon exemple de la pensée implacablement logique et lucide de Dmitry Orlov, que certains qualifieront de froide et insensible, pour se rassurer et continuer à rêver en vain au lieu de progresser dans leur connaissance du monde.

On pourra voir ici un exemple de ce dont parle Dmitry. Mais quand la cible connaît les arts martiaux, l’énergie utilisée contre elle finit par lui être utile et utile à la paix.]


Avant de discuter des nombreuses façons dont les limitations de la linguistique, ses déficits et ses défauts mettent en danger notre capacité à penser et à communiquer nos pensées mais aussi obscurcit ce qui est tangible, expérimentalement réel, derrière un voile d’artifices et de bêtises, je veux me concentrer sur un phénomène qui est devenu particulièrement répandu ces derniers temps et qui a amené plusieurs d’entre nous à devenir par inadvertance des membres des Cultes de la haine politique.

Les cultes sont souvent des choses mauvaises qui subordonnent le libre arbitre de leurs adorateurs à toutes sortes de notions absurdes et scandaleuses. Ce sont les lieux de reproduction de l’extrémisme politique et religieux et de l’intolérance. Ils séparent les sociétés et retournent des parents, des amis et des voisins les uns contre les autres. Les gouvernements estiment périodiquement qu’il faut les supprimer, même en recourant à la violence – cela mène littéralement à la destruction par le feu, comme cela s’est passé avec les Davidians à Waco, au Texas, le 19 avril 1993. Les cultes qui combinent la politique avec la religion, comme le culte de l’État wahhabite en Arabie saoudite qui fait de l’élevage d’extrémistes dans le monde entier, sont particulièrement emblématiques.

Mais le type de culte dont je veux parler est tout à fait différent de ceux-ci.

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