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La consécration ! (suite)

Je l’avais déjà signalé sur ce blog le 14 janvier 2017, j’ai eu l’honneur d’être distingué par la DILCRAH qui a “signalé” mon blog (comme on le faisait sous l’Occupation de certaines personnes qui n’allaient pas à la messe…) pour “propos à connotation antisémite et négationniste”. Et j’avoue que j’en éprouve une certaine fierté, non, bien sûr, que je sois antisémite (pour ceux qui n’ont pas suivi tous les épisodes, voir ici), ni que le “négationnisme” m’excite, puisque si j’ai choisi pour ce blog un tel titre, c’est avant tout pour y faire les louanges de la raison, et par conséquent éviter d’employer des mots vides de sens. Mais justement, si l’on prend la peine de me “signaler” pour des raisons aussi foireuses, c’est sans doute que je vise juste.

Le sacrement de confirmation (comme on dit à l’Église) est arrivé récemment dans ma boîte aux lettres sous la forme d’une convocation de police (je suis en bonne compagnie) m’informant que je suis soupçonné d’avoir commis ou tenté de commettre les infractions de “diffamation raciale” et de “négationnisme et contestation de crime contre l’humanité”. J’ignore quel plaisantin me soupçonne de “diffamation raciale”, mais ce ne doit pas être quelqu’un qui me connaît personnellement, ni qui lit mon blog, où je m’applique à ridiculiser tous ceux qui croient appartenir à une race meilleure qu’une autre (et démontrent ainsi leur ignorance et leur bêtise, quand ce n’est pas leurs intentions génocidaires délirantes), et même ceux qui se disent antiracistes mais sont juste des racistes refoulés. De plus, je ne connais qu’une personne ayant déposé plainte contre moi (en septembre 2016), un maire que nous avons évoqué ici, et ce n’est pas pour diffamation raciale ni “négationnisme”, mais pour diffamation tout court… parce que j’avais poussé une gueulante pour m’indigner (comme le recommandait Stéphane) des propos diffamatoires tenus1 à l’encontre d’un militant antiraciste véritable, Christophe Oberlin. Il semble donc que prendre la défense d’un pourfendeur du racisme puisse être assimilé à de la diffamation raciale… on n’en est plus à une absurdité près au Sionistan occidental.

Quant à l’accusation de “négationnisme”… même si, comme l’a très bien démontré Jean Bricmont dans La République des censeurs, le terme se vide lui-même de son sens dès que l’on tente de délimiter son domaine d’application (un peu comme celui de race, mais en bien pire, car on peut objectivement différencier par mesure colorimétrique les leukodermes des mélanodermes, voir ci-dessous un exposé scientifique sur la question), je veux bien faire l’effort (très mince en vérité, tant c’est téléphoné) de deviner ce qui peut l’inspirer sur mon blog : eh bien, justement, de montrer2 que ça ne veut rien dire ! Car si reprendre des citations de Raul Hilberg, Jean-Claude Pressac, Arno Meyer ou Léon Poliakov est “négationniste”, alors bien évidemment, on peut accuser le pape d’athéisme et traiter DSK de jeune puceau !

L’entrevue avec l’agent de police chargé du dossier risque donc d’être amusante. Je me ferai un plaisir de lui expliquer certaines choses de plus en plus visibles même si certains voudraient les maintenir cachées : par exemple, que ceux-là même qui n’ont que les mots “nazisme”, “Hitler”, “simillionsdemorts” et “lézeurléplussombresdelhistoire” à la bouche, sont également ceux qui soutiennent en Ukraine des partis et milices ouvertement néo-nazis appelant à mener “une croisade contre les sous-hommes menés par les sémites”. Comme notre inénarrable philosophe-milliardaire national, Bernard-Henri Lévy. Et, bien sûr, les mêmes qui usent et abusent de l’accusation de “négationnisme” pour faire taire tous ceux qui se posent des questions sur leur soutien indéfectible à “l’État”3 “d’Israël”4.

Oleh Tyahnybok, Ukraine, 2014 (photo non retouchée). A reçu le soutien du sénateur américain John McCain, sans doute pour sa contribution au renouveau démocratique en Ukraine.

Je lui expliquerai aussi une ruse que tout enfant de 8 ans peut comprendre : quand on fait quelque chose de mal et qu’on ne veut pas être embêté pour ça, on s’arrange pour apparaître comme une victime plutôt que comme un coupable. Et chez les plus pervers, on accuse même les autres de ce dont on se sait pertinemment coupable. Ce qu’on appelle parfois “inversion accusatoire”, que tous les psychothérapeutes connaissent bien et qu’on peut aussi illustrer par cette petite histoire de chaudron que racontait Sigmund Freund :

A. a emprunté à B. un chaudron de cuivre ; lorsqu’il le rend, B. se plaint de ce que le chaudron a un grand trou qui le met hors d’usage. Voici la défense de A.

« Primo, je n’ai jamais emprunté de chaudron à B. Secundo, le chaudron avait un trou lorsque je l’ai emprunté à B. ; tertio, j’ai rendu le chaudron intact. »

Mais comme on le voit ici, à force de chercher des excuses, celles-ci peuvent se détruire mutuellement, tout comme en physique plusieurs sons peuvent produire du silence. Au rythme où vont les choses, le pouvoir démesuré du lobby sioniste pourrait s’effondrer d’un coup quand tout le monde aura compris qu’il est plus raisonnable d’en rire.

Préparons le goudron et les plumes.

 

  1. selon la presse
  2. sans en revendiquer le mérite, qui revient à Jean Bricmont
  3. Méritons le titre de ce blog : peut-on vraiment parler d’État pour une entité dont le territoire est indéterminé ?
  4. Méritons le titre de ce blog (bis) : la Bible n’avait-elle pas déjà utilisé cette appellation bien avant 1948, mais dans un tout autre sens ?

7 commentaires sur “La consécration ! (suite)

  1. bon courage..
    est-ce que l’on peut vous aider d’une manière? en parler à des media internet?
    je passe en mode sous-marin, je change de nom: courageux mais pas téméraire :)

    1. Comme on le dit dans la vidéo des 2 François, la seule solution de venir à bout de cette mafia c’est de la mettre au jour (un peu comme pour les vampires…) alors que beaucoup de gens pensent encore “meuh non cépavrai… rholàlà… complotistes !”. Donc oui, exposition médiatique maximale !

      1. ok, j’essaierai de *contacter* des media internets qui peuvent être intéressés par ce cas de police politique. crime de pensée, en france, en 2017: qui ça étonne encore?
        ojim, Russia Today et compagnie.

  2. dans les années 1890, les Dreyfusards ont eu le courage de se battre pour la révision de la condamnation scélérate du capitaine Dreyfus.
    avec le pouvoir actuel de l’État et des media en matière de police de la pensée, les media (journaux) et l’État des années 1890 accuseraient les Dreyfusards d’être des complotistes, des conspirationnistes, des paranoaiques, en plus d’être des traitres à la Nation, préparation de la guerre contre la prusse oblige.

    et pourtant elle tourne, et pourtant Dreyfus a bien été la victime d’un complot et la vérité *officielle* de l’État, au travers des cours de justice, était une machination.

    Henri Guillemin sur l’affaire Dreyfus
    partie 1: https://www.youtube.com/watch?v=fOS15c03yFw
    partie 2: https://www.youtube.com/watch?v=PytNVlpCtgE

    Edward Bernays, Propaganda. pas d’équivoque :)

    *La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays.*

    https://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=21

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