Guy Bedos, lucide, en 2012
Peu de media rendent à Bernard Maris, économiste assassiné par le commando de tueurs lors de la conférence de rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier, l’hommage qu’il mérite, préférant s’attarder sur la mémoire de caricaturistes devenus aussi mauvais que conformistes (les deux allant de pair). Bernard Maris dont j’aurais aimé pouvoir écrire, pour le plaisir de contredire certains paranoïaques, qu’il était la preuve vivante que tous les francs-maçons ne sont pas des détraqués satanistes. Pourquoi une telle discrétion sur la mort de cet économiste très peu Macron-compatible ?
Pour une analyse rationnelle, historique et philosophique de la situation présente, Francis Cousin est également utile.
Et si nos journalistes et politiques avaient réellement pour rôle de nous informer, ils commenceraient, au lieu de dire n’importe quoi, par prendre l’avis de spécialistes du fondamentalisme musulman comme Jean-Michel Vernochet, auteur de “Les égarés” :
Ils sauraient alors, au bout de quelques minutes, que les tueurs ne sont très probablement pas des musulmans (et quand bien même le seraient-ils, la responsabilité impose de ne pas mettre en avant leur religion mais leur seule “qualité” de criminels) ; la seule chose de certaine, c’est qu’il s’agit de professionnels entraînés de l’assassinat.
Tirez-en les conclusions qui s’imposent.
