Antisémitisme, Holocauste et Palestine (Gilad Atzmon)

[Note de l’administrateur de ce blog : la diabolisation d’une personne aussi intellectuellement rigoureuse et humainement irréprochable1 que Gilad Atzmon n’est évidemment pas un hasard, mais le résultat de la présence, à tous les étages d’influence de notre société dite “occidentale”, de criminels2 prêts à tout pour empêcher la mise en lumière de la véritable nature d’Israël, ce faux État sans frontières définies, basé sur une ségrégation ethno-religieuse et dirigé par un parti de fanatiques rêvant de génocide nucléaire.

Il importe plus que jamais de ne croire personne sur parole, et de faire appel à la raison sous ses aspects les plus durs, c’est-à-dire à la logique la plus élémentaire. Et quand on s’aperçoit que ce sont les mêmes individus3 qui, d’une part, manient sans retenue le Taser® idéologique de l’antisémitisme et du négationnisme, et d’autre part, soutiennent ou financent de véritables néo-nazis, chasseurs de “sous-hommes” et de “sémites”, comme il s’en trouve en Ukraine, alors on s’autorise à envoyer bouler tous ces Tartuffe (le mot est trop gentil…) et à penser à nouveau par soi-même, pour le bien de tous.

Ce qui conduit généralement à conclure, comme Jean Bricmont, que le concept même de négationnisme s’autodétruit lorsqu’on le pousse dans ses retranchements, en l’appliquant aux textes académiques. Et qu’il est sain de questionner sans relâche le passé, sinon l’histoire n’est plus une science mais une religion dogmatique au service d’une caste dominante, et les erreurs du passé ne peuvent plus servir de leçons pour le présent ou l’avenir.]


Le 14 décembre dernier, le philosophe et jazzman Gilad Atzmon a fait une déclaration à Berlin devant une assemblée enthousiaste. Voici la vidéo ainsi que la traduction en français de ce discours.

Ces derniers jours, en préliminaire à la cérémonie de récompense humanitaire du Neue Rheinische Zeitung, tout comme le journaliste Ken Jebsen et d’autres, j’ai fait l’objet d’une odieuse campagne de diffamation. Rien de ce qui a été avancé n’a été prouvé par des faits. Tout ceci était constitué par des citations fabriquées de toutes pièces : on m’a traité de « négateur de l’holocauste » et de « relativiste de l’holocauste ». Pourtant, pas une seule référence authentique n’a été faite en rapport avec mes écrits ou mes discours.

Dans mon travail, je critique le fait de réduire l’holocauste à une simple religion, à un dogme intolérant. Dans mes écrits, je proteste contre toutes les lois mémorielles. (Les lois sur la Nakba, sur le génocide arménien, sur l’Holocauste, etc.) L’histoire, pour moi, c’est une tentative de narrer le passé alors que nous allons de l’avant.  En tant que telle, il faut lui permettre de maintenir un discours dynamique, elle doit être sujette à des changements constants et à la révision, même si ces changements apparaissent comme quelque peu inconfortables. Pour moi, l’histoire est un message éthique. Ce n’est que lorsque nous révisons le passé que nous sommes capables, une fois de plus, de repenser notre futur et notre destin.

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