Et si le pays de Galles avait été offert aux juifs pour y établir leur patrie ? (Middle East Eye)

[Note de l’administrateur de ce blog : au moment où Donald Trump reconnaît Jésuralem comme capitale de la Palestine l’État d’Israël, il est intéressant de faire un peu d’histoire fictionnelle et rétroactive, en cette année centenaire de la Déclaration Balfour, avec cet article paru le 2 novembre dernier.

La capacité d’abstraction, nécessaire à la science, passe par l’aptitude à transposer une réalité connue dans un autre cadre, en suivant les mêmes règles, histoire de voir ce que ça donne, et si éventuellement on aboutit à des absurdités.]


Si nous partons du principe que les autorités britanniques voulaient en 1917 aider un peuple persécuté à trouver refuge, alors elles auraient sans nul doute pu offrir aux sionistes une patrie dans un territoire qu’elles contrôlaient à l’époque, n’est-ce pas ?

Le 2 novembre 1917, le ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur Balfour, envoya une lettre à Lord Walter Rothschild, un éminent sioniste.

Dans ce document, connu sous le nom de Déclaration Balfour, le gouvernement britannique promit la Palestine aux sionistes – et le fit sans consulter les Palestiniens, les juifs britanniques ou la population britannique au sens large.

Alors que les Arabes palestiniens représentaient à l’époque 90 % des 700 000 habitants de ce territoire, ils ne furent bizarrement mentionnés dans la lettre que sous le terme de “communautés non juives existantes”. Le document disait également que “rien ne [devait] être fait qui puisse porter atteinte” à leurs “droits civils et religieux”.

La déclaration a eu un impact catastrophique sur les Palestiniens. Elle a au final conduit à la création d’Israël en 1948, processus au cours duquel les Palestiniens ont été chassés de leurs foyers, principalement par les actes de terrorisme perpétrés par les juifs.

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Ce type est-il réellement notre président ? (Brut)

[Note de l’administrateur de ce blog : incroyable vulgarité de celui qui prétend représenter les Français, mépris colonialiste décomplexé et comportement digne d’un chauffeur de salle pour noces et banquets.

Et il se trouvera certainement encore des sourds et aveugles (mais hélas pas muets) pour prétendre qu’en votant Macron ils ont “fait barrage à l’extrémisme”, alors qu’ils ont sous les yeux un exemple caricatural du racisme colonial le plus extrême, aggravé par une absence totale de retenue alors qu’il s’agit là d’une visite officielle d’un chef d’État, donc d’un cadre hautement protocolaire. Que n’aurait-on lu et entendu si Marine Le Pen avait osé pareilles saillies verbales !

À tous les francophones consternés par ce comportement de pré-adolescent mal dégrossi : veuillez nous excuser pour cette interruption momentanée de la France. Nos équipes travaillent au rétablissement d’une nation digne de ce nom.]


Sur le profil psychologique particulier d’Emmanuel Macron, voir également :

“Macron est un psychopathe” : l’analyse d’un psychiatre italien.