Les Terroriseurs, les Terroristes et les Terrorisés
(Dmitry Orlov)

Dmitry Orlov

[Note de l’administrateur de ce blog : les articles du russo-américain Dmitry Orlov, ayant observé de près l’effondrement soviétique, ont ceci de réjouissant qu’ils agissent sur la pensée morte de notre Occident en voie d’effondrement comme un décapant chimique sur une vieille couche de peinture, mettant à nouveau au jour la matière saine du bois. Tout est dit avec franchise et sans détour, et un humour assez noir, soit l’exact opposé des discours faux, alambiqués et hypocritement compassionnels des “grands” media de notre époque.

On remarquera avec plaisir l’allusion transparente d’Orlov à la destruction nucléaire d’un lieu hautement symbolique – un sujet qui semble indisposer au plus haut point certaines personnes tandis que d’autres choisissent d’en diffuser des explications techniques fouillées – preuve supplémentaire que l’homme se nourrit d’arguments froids et durs et non de sensiblerie inhibitrice de la pensée. Même si, un peu plus loin, la phrase “Transformer l’Afghanistan en nurserie à terroristes nous a donné le 11 septembre” peut laisser croire que l’auteur n’a pas encore suffisamment pris conscience du degré de perversion atteint par certains manipulateurs aux postes clés du monde médiatique.]


Par Dmitry Orlov – Le 13 juin 2017 – Source Club Orlov

Le mot « terrorisme » est sur toutes les lèvres. Effacez-le dans un endroit, et il réapparaît dans un autre. En dehors de certains endroits où le terrorisme constitue la toile de fond d’une invasion étrangère et de la guerre civile, comme l’Irak et l’Afghanistan, et où la fréquence des attentats terroristes est en constante augmentation, le terrorisme n’est pas l’une des principales causes de décès. Parmi les nations occidentales, la mort due à l’étouffement par la nourriture est encore loin en tête, sans parler des chutes mortelles dues aux meubles cassés et aux empalements accidentels sur des outils ménagers. Mais de tels décès ne sont guère mis en scène en tant que pièces d’art publiques, alors que les actes de terrorisme sont la quintessence des actes publics conçus pour faire paniquer un grand nombre de personnes et provoquer un sentiment de danger chez un nombre encore plus grand dans les espaces publics et lors de leurs voyages. Cela dure un certain temps, jusqu’à ce que l’effet s’estompe. Et alors survient un nouvel attentat.

L’éventail actuel des attaques terroristes à l’ouest vient tout droit de la Commedia dell’Arte : voici des types portant des masques et qui adoptent des rôles pré-écrits, avec un peu d’improvisation. Certains marqueurs, comme le passeport de l’auteur, en parfait état, laissé sur les lieux du crime, sont devenus de rigueur. Il est également important que l’auteur soit connu des autorités chargées de la lutte contre le terrorisme, afin de maximiser le sentiment d’insécurité et l’embarras général.

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Voir aussi sur le même thème, sur ce blog :

La Justice “française” au service du Lobby (Jacob Cohen)

[Note de l’administrateur de ce blog : j’en sais quelque chose, moi aussi. Et plus c’est gros, mieux ça passe, même si, n’étant pas juif comme Jacob Cohen, on ne peut pas comme pour lui m’accuser de “provocation à la haine” envers sa propre “race”.

Mais en est-ce vraiment une, d’ailleurs ? Les nazis le pensaient, les sionistes sont sur la même ligne. Sans doute pas un hasard.]


(source : Dé-Manipulations)

lundi 12 juin 2017

La Justice “française” n’a pas d’états d’âme. Elle obéit à la loi du plus fort.

En 40-42 elle a chassé avec zèle les juifs du barreau et de la magistrature.

Depuis le lobby judéo-sioniste est devenu tout-puissant. Et la Justice “française” s’est accommodée de son nouveau maître.

Le Lobby fait la loi en France. Lors du dîner du CRIF il fait la leçon à la classe politique et donne ses instructions au gouvernement.

Le Lobby a décidé que la Quenelle était illégale, parce qu’elle est la création de Dieudonné. Le Lobby n’a pas besoin d’un texte juridique à cette fin. Sa décision a valeur de loi.

Ainsi l’ancien commissaire et président du BNVCA, Sammy Ghozlan, a donné instruction au Parquet “français” de me poursuivre pour une quenelle. Le Parquet s’exécute avec une célérité qui aurait comblé nombre de justiciables pris dans les rets de la justice.

Message au Lobby. Lorsque le vent tournera, la justice “française” vous fera payer cher sa soumission et son humiliation actuelles.

Jacob Cohen

Pour véritablement lutter contre l’antisémitisme, et comprendre la nature criminelle du sionisme au pouvoir en Israël, voir aussi sur ce blog :

La boucle est bouclée (Antipresse)

Slobodan Despot au salon du livre à Genève en 2006

Slobodan Despot, salon du livre,
Genève, 2006

[Note de l’administrateur de ce blog : ayant moi-même eu l’occasion de me rendre dans une Yougoslavie en cours d’éclatement et partiellement en guerre durant l’été 1993, à l’occasion d’un séjour de vacances en Croatie qui avait fait sécession, comme la Slovénie, deux ans plus tôt, j’ai été particulièrement sensible à ce récit de Slobodan Despot.

En effet, ce qu’il restait du “paradis socialiste” yougoslave n’avait rien de bien effrayant : la moyenne bourgeoisie vivait bien – grâce souvent aux entreprises allemandes ou autrichiennes – dans des quartiers résidentiels de Zagreb où la nationalisation des villas ne se traduisait que par quelques voisinages forcés et un entretien défaillant des murs de clôture, la spéculation foncière n’avait pas autant mangé les espaces verts que dans d’autres villes occidentales comparables, et si les bons hôtels pour touristes offraient un confort plutôt spartiate par rapport aux standards français de l’époque, cela finissait par leur donner un certain charme exotique mettant en relief la splendeur architecturale des petites villes de la côte adriatique enrichies par la République de Venise.

Nettement plus inquiétants étaient bien sûr les barrages militaires que devaient traverser les cars à touristes, les maisons brûlées que l’on pouvait voir parfois le long de la route et les rues désertes, en plein midi et pour cause de couvre-feu, d’une ville aussi touristique que Zadar, que notre bateau nous permettait de contempler en longeant la côte entre Rijeka et l’île de Hvar. La Promenade des Anglais déserte en milieu de journée en plein été, ça vous parle ?]


Ce que j’ai cru comprendre du temps où nous sommes

Bref retour aux origines

Je suis né dans un pays sans liberté. L’économie y était contrôlée par l’État, à l’exception des toutes petites entreprises. L’éducation y était affaire d’État, sans exception. L’information y était affaire d’État. Tout, en somme, y était affaire d’État, et l’État était socialiste. Il œuvrait en théorie au bonheur futur de tous et en pratique à la satisfaction immédiate de quelques-uns. Les autres devaient se taire et faire semblant de ne pas voir ce qui crevait les yeux : qu’ils subissaient au nom de l’égalité et du progrès un système de castes dramatiquement sclérosé.

Cela dit, ne tombons pas dans le pathos. Ce n’était pas si grave que ça. On était dans la Yougoslavie de Tito. Comme me l’a résumé une amie roumaine: «Pour nous, sous Ceausescu, la Yougoslavie, c’était l’Amérique !» Le dictateur socialiste était habile et jouisseur. Pourquoi se priver? On construisait l’avenir radieux avec le sale pognon du capitalisme. On se faisait photographier en costume blanc, cigare au bec, une Sophia Loren pendue au bras. Les vedettes de la jet-set croisaient à bord du Galeb, le yacht du nabab rouge, à quelques encablures de Goli Otok, l’«Ile nue» de l’Adriatique où ce bon vivant avait organisé l’enfer sur terre pour ses opposants qui s’y surveillaient et s’y torturaient entre eux, presque sans l’aide de personne. Admirable économie de moyens!

Mais même cela n’était pas grave. La part de répression brute était négligeable. Tout le monde profitait un peu de la poussière d’étoiles semée dans le sillage du beau bateau blanc. Il suffisait de connaître la ligne rouge — ne jamais parler politique —, et l’absence de liberté se trouvait compensée par un agréable éventail de libertés.

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Michel Raimbaud : « En France, l’atlantisme et le sionisme sont les deux mamelles des néocons » (Afrique-Asie.fr)

Michel Raimbaud

Michel Raimbaud

[Note de l’administrateur de ce blog : l’ancien ambassadeur de France Michel Raimbaud énonce ici quelques vérités aussi évidentes pour qui utilise encore son esprit critique qu’impossibles à dire pour qui se satisfait des mots creux de la propagande oligarchique. Si la France veut renaître de ses cendres, il faudra qu’elle compte de tels individus parmi ses diplomates en activité, et non uniquement parmi ses diplomates retraités.

En attendant, la secte criminelle des atlanto-sionistes ou des néo-conservateurs (puisque c’est à peu près la même chose) continuera à répandre la guerre et à œuvrer contre les intérêts de la France, du Moyen-Orient et plus généralement de toutes les nations non-alignées sur l’impérialisme occidental.]


À l’occasion de la réédition actualisée de « Tempête sur le Grand Moyen-Orient » (1), nous avons rencontré Michel Raimbaud. L’ancien diplomate, qui écrit avec des convictions en s’appuyant sur des faits bien documentés, insiste sur le façonnement en cours du Moyen-Orient, et plus vastement du monde, entrepris par les néoconservateurs américains, avec la complicité des élites occidentales.

Propos recueillis par Tigrane Yégavian

Pourquoi crier au « conspirationnisme » lorsque l’on est saisi par la clarté du grand dessein annoncé urbi et orbi par ses propres promoteurs ? Cela fait longtemps que Michel Raimbaud, écrivain habité par la passion de l’État, sincère, engagé et aux accents volontiers gaulliens, ne prête plus d’attention aux chiens de garde de l’establishment qui le snobent. Ancien ambassadeur de France en Mauritanie, au Soudan et au Zimbabwe, et bien connu des lecteurs d’Afrique Asie, ce fin connaisseur du monde arabe et de l’Afrique a servi comme diplomate dans de nombreux pays (avec un long passage au Brésil), avant de diriger l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Tout reste d’actualité dans Tempête au Moyen-Orient, ouvrage dans lequel il dénonce les funestes « policides » orchestrés par les néoconservateurs américains et occidentaux ayant débouché sur le démantèlement du Soudan, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Irak, de la Libye et, aujourd’hui, de la Syrie.

Revenons sur l’affaire des « bombardements chimiques » d’Idlib, en Syrie, en avril dernier. Pourquoi ne criez-vous pas avec les loups sur la responsabilité du régime syrien ?

Nous nous trouvons face à une redite de l’affaire Colin Powell de 2003 en Irak et de la séquence de l’été 2013 en Syrie (attaque de la Ghouta). Je n’entrevois que deux explications possibles : ou bien ce sont les rebelles qui ont utilisé les armes chimiques en appliquant la technique familière du false flag (faux pavillon), maquillant par la suite les photos des enfants. Ces enfants n’auraient-ils pas été tués puis « soignés » par ces escrocs de l’humanitaire que l’on nomme les « casques blancs », autrement dit des associés du Front Al-Nosra, la franchise syrienne d’Al-Qaïda ? Sinon, comment expliquer que les injections, à en croire certaines vidéos, semblent factices, le niveau du liquide demeurant inchangé du début à la fin de la piqûre de « réanimation » ? Si ces cadavres d’enfants morts, soigneusement alignés comme à une parade pour les besoins de la propagande, avaient été gazés, il eût été bien imprudent de s’exposer avec eux sans précaution.

Ou bien, s’il s’agit d’un bombardement de l’armée syrienne sur ce dépôt, cela veut dire que le gaz appartenait aux rebelles. Car on sait qu’en Syrie le démantèlement de l’arsenal des armes chimiques et bactériologiques a eu lieu sous contrôle de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), après les inspections onusiennes.

Un mensonge de plus donc ?

La ficelle est bien grosse. Les mensonges sont légion dans le cas syrien, tellement nombreux qu’il s’avère difficile de les « traiter » tous. C’est une conséquence typique des théories que j’ai étudiées dans mon livre, à savoir les stratégies mises en œuvre par Washington : le chaos innovateur, la théorie du fou et le false flag, autant d’intox dont les mécanismes ont été démontés, notamment par Michel Collon. En définitive, si « complotisme » il y a, ce sont les comploteurs eux-mêmes qui aiment les complots puisqu’ils en sont les auteurs, et non pas ceux qui les dénoncent, systématiquement qualifiés de « complotistes » afin de les discréditer par avance. Dans un ordre d’idées proche, les régimes takfiristes qui financent les « révolutions » chez leurs voisins espèrent ainsi faire oublier leur nature profondément réactionnaire.

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À propos des mensonges et des guerres visant à soumettre le Moyen-Orient, voir aussi sur ce blog :

Dieudonné répond à Frédéric Haziza le “journaliste” de la haine (Dieudonné officiel)

[Note de l’administrateur de ce blog : où l’on voit que la précipitation, l’hystérie et la paranoïa sont des facteurs de risque conduisant à se jeter à la vitesse de l’éclair dans des pièges tendus par plus sage et plus intelligent que soi.]

Sur le délire collectif orchestré autour de Dieudonné par une classe politico-médiatique qui devra un jour répondre d’avoir ainsi piétiné la devise de la République Française (Liberté, Égalité, Fraternité), voir également sur ce blog :

Et pour se procurer (à partir du 19 juin) l’ouvrage de Florian Dupont, Guy Lipman et Jean-Marc Nguyen Duc présenté par deux de ses auteurs dans la vidéo, et illustré musicalement par Frédéric Haziza, cliquer sur l’image ci-dessous.

Dieudonné médecin malgré lui